Ca y est, de nouveau, je pète un câble. C'est insupportable, j'en peux plus. C'est comme si ma bataille était finie, pour de bon. Parce que jamais ça n'avait été aussi loin.
Aujourd'hui, je suis allée à mon premier jour de classe de première. Le stress des exam', je le ressens déjà. Les profs qui nous rabaissent, qui nous rappelle que c'est dur, que si l'an passé on a loupé un chapitre, on devra tout apprendre de nous même. L'an passé, j'ai rien foutu. C'est pas que je regrette, c'est que je flippe de l'avenir.
Dans ma classe, il n'y a que des nanas de 1m65 et 50kg. Ca me fait péter un plomb, ça aussi. J'ai fondu en larme devant mon reflet, dans mon téléphone. Je supporte plus de manger, j'ai tout le temps envie de vomir. La fatigue m'envahit dès 10h, je sèche mes larmes avec les moyens du bord. Aujourd'hui, j'ai passé mon temps à penser au suicide. C'est cliché, ça fait enfant égoïste de le clamer sur un blog. Mais je suis pas là pour mentir. Seulement pour avouer, pour dépenser mes douleurs. Mon bras est inondé de traits rouges, je me suis pris une claque d'une "amie". Je ne sais pas d'où elle se permet de me juger, honnêtement. J'ai rarement vu une nana qui se plaint autant qu'elle le fait. Et ensuite, elle me reproche d'aller mal c'te chienne. Moi au moins, je me donne le courage de sourire, de me taire. Il n'y a qu'ici que je l'ouvre.
Je vais demander à ma mère de me renvoyer chez le psy. Je tiens plus, là. C'est plus possible. Ca s’aggrave, toujours plus. Et ça, pile au moment où je pense que c'est fini.
"Je vois souvent cette vie qui passe, qui jamais
ne se retourne ni me regarde en face"
から Remain Standing. - Original post
9月5日