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#1 25 Aug, 2012 06:30:40

gogeta92

Chapitre 1: Sur un petit nuage...

Au fin fond de la prison de la ville de Noué.

-Eh, j'peut avoir un peu bourbon ? J'ai soif.
Le geôlier fatigué de mes demandes se tourne vers moi.
-Tu pense sincèrement que l'on va t'apporter un truc ici ?
Le geôlier semble gêné de cette affectation, être collé au sous-sol d'un donjon n'est jamais réjouissant.
-Oh ! On se connait bien maintenant tu peut bien me faire une petite faveur !
-On se connait bien ?! Répondit-il énervé. Je suis arrivé ici il y a tout juste une heure et tu m'as déjà demandé d'aller au toilette, d'aller voir des catins, d'aller à la taverne, de te laisser sortir, de danser avec toi, de te dire où sont les plus belles filles de l'île et j'en passe et des meilleurs ! Plus que te connaitre je te hais déjà Pirate !

Je crois que je l'ai déjà poussé à bout.
-Au fait, t'es marié ?
Le geôlier atteint ses limites, son visage commence à devenir rouge, il bout de rage.
-RAAAAAH ! Tu vas te taire ? J'en ai assez !!! Avoue à tous où tu as rangé tous tes trésors et on te libèrera ! Je serai enfin tranquille.
Je souris discrètement, il a enfin avoué. Qu'importe sa provenance, les puissants veulent de la puissance.
-Impossible ! J'ai déjà tout dépensé ! Entre les femmes de Gros Nibo, l'alcool Rhuum et les superbes armes de Smithers et Weston j'ai tout dépensé !
Je ris tranquillement tandis que mon cher geôlier fulmine.
-Tu as gâché ta dernière chance ! Il repris momentanément son poste tout en ruminant sur diverse chose, je ne peut m'empêcher de sourire en le voyant se torturer l'esprit sur comment j'ai pu avoir une belle vie dans le crime et lui une vie minable dans la légalité.
Je ne suis pas particulièrement sadique, mais c'est toujours un plaisir de voir les gens se questionner, ces gens là sont plus à même de changer et d'évoluer, ce qui les rend plus intéressants.

Je m'assois alors au sol, contre l'un des murs adjacents à l'entré de la cellule et j'observe, j'attends le moment propice. C'est un réel plaisir d'observer le temps qui passe sans que rien ne change, et seule une prison t'offre cette vision. Mais un homme vint briser cette harmonie. Il avait un regard d'aigle et une tenue fastueuse, des cheveux blanc plaqué en arrière et une pair de lunette carré renforçant la sévérité de son visage en lame de couteau. Il n'est pas particulièrement vieux et son manteau indique qu'il n'est autre que le connétable.
Si le premier est un homme fier et froid, le suivant, sûrement un général envieux voulant obtenir ses faveurs ou peut être même son poste, lui, suinte la corruption, il ne désire qu'une chose une vie aisée et du pouvoir, un genre de pouvoir dont il lui importe peu la provenance, un peu comme mes trésors.
Le connétable, traverse le couloir parsemé de geôle sans jeté le moindre coup d’œil aux alentours, il a un objectif et c'est tout ce qui lui importe. Il est le genre d'homme qui ne voit que sa mission et qui considère qu'un sacrifice est un léger tribut en échange d'une victoire.

Je me rapproche autant que je peut tout en étant discret, je ne doit pas éveiller l'attention du geôlier, de toute manière je l'ais tant énervé qu'il ne voudrait sûrement plus me voir même en peinture.
J'entends sans comprendre.
Le connétable parle à un prisonnier proche de ma cellule d'une voix claire et distincte mais malgré tout basse, pas le moindre mot pu prendre du sens à mon oreille. Il repartit aussi tôt et l'on entendit quelques instant plus tard le prisonnier fondre en larme, puis exploser de rage avant de bondir sur ses barreaux, puis quelques geôliers sans allèrent le calmer, définitivement.

C'est ainsi que sont les choses ici, marche ou crève. Les seuls qui survivent sont ceux qui détiennent un savoir ou un pouvoir qui intrigue le chef des lieux, heureusement j'ai les deux.

Je roule ma bosse de pirate depuis 20 ans et dieu sait qu'en tant que pirate j'ai croisé des soldats, et pourtant aucun n'avait de fierté dans le regard, tous avaient du vendre leur âme au pouvoir pour rester dans les rangs.
Le vacarme causé par les prisonniers et celui des geôlier commence à se calmer.
C'est le moment propice pour ma petit "distraction", j'aime ce petit jeu, pousser quelqu'un à la réflexion, le pousser à bout, à tel point qu'il en oublie le monde qui l'entoure. Lorsque mon geôlier adoré passe enfin devant ma cellule je le prends par la manche, le colle aux barreaux qui forme l'entré de ma cage, lui bloque toutes possibilités d'appel à l'aide grâce au chiffon sensé devenir mon lit puis, tandis qu'il est concentré à retirer le chiffon pour respirer je prends les clefs de ma geôle de sa ceinture et ouvre.
Les autres gardes se sont dispersés pour calmer le tumulte aussi, aucun n'a pu noter mes actes.

Ma cellule ouverte je donne une jolie petite nuit de sommeil dans une chambre de la plus haute qualité, ma prison, à notre cher geôlier ci-présent. Profitant de la proximité de ma cellule avec la sortie je me faufile parmi les ombres du château pour atteindre la salle au trésor, enfin ça aurait dû être le cas. Une fois encore je me suis trompé, la cinquième fois ce mois-ci. J'ai atteint l'armurerie, malgré mon échec j’ai malgré tout eu une petite récompense, une superbe épée noir posée sur une caisse bien en évidence. L'épée est composées d'une longue lame courbée noir, d'un manche rouge légèrement courbé lui aussi, d'une gâchette associé au manche et d'un fin et long canon qui longe le dos de la lame non tranchant.
L'arme est assez lourde, pile dans ma mesure. Il n'y a rien d'autre de valeur autre que des armes forgées à la chaîne pour les soldats. J'entreprends de m'évader de la même manière que d'habitude par l'accès sur une des façades, couramment usées par les maitresses du maitre des lieux. Pour la discrétion de tout ceci, il n'y a pas de garde là-bas.

Je ne fis ni une ni deux, et, me glissant entre deux patrouille mollasson, j’atteins finalement la sortie non gardée, je pris une grande inspiration avant de courir de toutes mes forces vers la sortie. Sortie non gardée...
-Ou pas ! Ces mots ce sont échappés lorsque j'aperçois les gardes postés à l'entré. Le baron n'a t-il aucune gêne à ce que chaque garde sachent combien de fille il se tape par mois en plus de sa bonne femme ? Ne pouvant m'arrêter dans mon élan, ils me captureraient aussi tôt, je maintiens la vitesse, passe entre eux deux et alors que les cloches retentissent dans un vacarme assourdissant pour annoncer ma fuite je vois de plus en plus de garde s'amasser autour de moi, venant de différentes ruelles alors que je me dirige vers le port, fichu sortie non sécurisée. Je présume qu'après avoir fait le coup plus de 31 fois il y avait peu de chance que cela fonctionne encore. De toute manière je doit me concentrer sur ma fuite, en guenille élimé, uniforme conventionnel du taulard, je ne suis pas très discret. Vous n'avez sûrement jamais connu ça vous, les bonnes gens, la sensation d'être presque nu, regardé avec effroi par tous ses passants, poursuivit par ses gardes dont on se demande encore pourquoi il s'embête tant.

Qu'importe, à mon arrivé sur le port, comme prévu, une véritable petite armée m'attend. Je fais volte-face momentanément et me tourne vers la foule puis me glisse en son sein tandis que les gardes tentent de s'y frayer un passage. J'atteins rapidement les bords de l'île, ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'un de mes plans tombait à l'eau.
Je vois plusieurs membres de mon équipage surgir des broussailles soudainement. Le ciel est superbe, d'un bleu intense et sans le moindre obstacle, sous nos pieds, sous l'île s'étend un tout autre ciel, blanc recouvert de nuage. Moi et les autres, alors que les gardes s'approchent dangereusement, sautons dans le vide quand soudain le solitaire, mon galion céleste, sort de nul part et nous réceptionnent. Gréo manque à l'appel mais il trouvera sûrement un moyen d'accéder à la planque tôt ou tard, pour le moment, l'heure est à la fuite. Kyll, mon bras droit ordonna à tout l'équipage de prendre le large. Reaver, du haut de la vigie, observe les environs prêt à annoncer le moindre danger, Buppa, quant à lui, indique la direction alors que Coyl lance les moteurs du G-Core.

C'est ainsi que mon navire prends, une fois encore, le ciel dans un monde où il n'y pas d'oiseau.

Chapitre 1: Sur un petit nuage [FIN]

Ultima edición por gogeta92 (25 Aug, 2012 07:34:51)

#2 25 Aug, 2012 07:21:14

Freakazoid

Fais attention ! Tu as pas mal de fautes d'orthographes (pas mal de "s" oubliés entre autres) et de répétitions (notamment une partie où tu enchaînes les "cellule").
Aussi, j'ai repéré que tu utilisais parfois le présent, parfois le passé simple pour la narration.

"Je crois que je l'ai déjà poussé à bout. Me dis-je à moi même."

Tu as choisi dès le départ de faire une narration à la 1ère personne. Le "me dis-je à moi même" me semble un peu superflu.

"Le geôlier atteint ses limites, son visage commence à devenir rouge, il bout de rage."

En fin de compte, tu dis 3 fois la même chose en une phrase. "Il bout de rage" me semble là encore en trop.

" Il avait un regard rude et une tenue fastueuse, un regard froid,"

Tu parles deux fois du regard.

"Si le premier est un homme fier et froid, le suivant, sûrement un général envieux désirant obtenir ses faveurs ou peut être même son poste, lui, suinte la corruption, il ne désire qu'une chose une vie aisée et du pouvoir,"

Là encore, tu parles deux fois des désirs du suivant. Un peu redondant.

Sinon, pour l'intrigue en elle-même, faut voir la suite ! Là, ça reste assez classique pour le moment.


(There is no such thing as) Simple Love est mon premier essai manga mais j’espère que vous saurez passer outre mon amateurisme et que vous apprécierez les histoires de Benjamin, Chloé, Alice et les autres.

#3 25 Aug, 2012 07:23:16

gogeta92

Merci pour les remarques, pour les fautes ça je le savais, je l'ai écris à la va-vite et c'est plus la flemme qu'autre chose qui m'a empêché de corriger :p

Pour le reste je vais essayer d'arranger, et pour la remarque sur le "Me dis-je à moi même", c'est juste que j'aime beaucoup cette formule ^^

ps: les redondances dont tu parle par contre, sur le regard (bien que celle là faut que j'arrange un détail) et celle du désir, elles, sont là pour accentuer ces détails sur les personnages.
(y compris celle sur le gars bouillant de rage, je l'ajoute car je l'avais oublié ^^)

Pour le problème de temps c'est simplement parce qu'à la base le texte était écrit avec une narration externe et non interne. Je règlerai se soucis plus minutieusement par la suite ^^

Ultima edición por gogeta92 (25 Aug, 2012 07:37:00)

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