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lufo

Depuis avril, je prépare un projet d'une saga en 6 roman que j'ai nommé Histoire d'une haine. J'ai déjà terminé le 1er que j'ai montré à certaines personnes qui ont toutes assez adoré (dont mon prof de français). Le 2è est en cour. Les 4 autres sont dans ma tête.

Cette saga aura quelques particularité :
-Les histoires seront toutes à la première personne, du point de vu du personnage principale. Aucune scènes en dehors du champ de vision du dit personnage principal.
-Les histoires seront toutes différentes, avec des personnages (dont le principal) différent, des lieux différents, à des temps plus ou moins différents.
-Pourtant, des liens, directes, ou indirectes, seront présent entre les différentes histoires : conséquences, présence de perso d'une histoire dans une autre, voir même une même scène apparaissant dans plusieurs histoires, mais d'une vision différente en fonction du personnage principal que l'on suit.
-Le tout formant une plus grande histoire qui se dévoile ainsi au fil des petites histoires, un peu comme un puzzle : les morceaux (plus ou moins important) s'emboîtent une par une jusqu'à former un tout, en commençant par les plus petits jusqu'à finir par les plus gros.

Une saga plutôt noir car tournant autour des "monstres" engendrés par l'homme, pas forcément physiquement, mais surtout mentalement. Ceux engendrés par la haine et engendrant la haine. Haine qui sera donc LE thème de cette saga (d'où le titre). Le tout dans une ambiance surnaturel/fantastique avec par exemple magie noire (nécromancie, malédiction...), fantôme, et même la haine en elle même. Par ailleurs, certaines histoires auront d'ailleurs pour personnage principal les dit "monstres" (aussi bien des monstres physiques que des monstres mentaux). Ainsi, le premier a pour personnage principal un serial killer psychopathe, alors qu'un autre aura pour perso une sorte de vampire (pas un vrai, mais possédant quelques caractéristiques).
Mais tout ne sera pas forcément noir ^^. De l'humour sera en effet présent. Et le mal ne sera pas tout le temps présent.

J'aimerais maintenant vous présenter une part de ce projet : le 1er chapitre de la 1ère histoire. Et si il le faut, le 2è chapitre. Le chapitre sera dans le prochain post.

lufo

Je m'excuse encore pour de possibles fautes qui m'auraient échappées ^^

Chapitre I : La finale d’un serial killer

Merde ! Merde ! Merde ! Je savais que ça devait arriver un jour, mais je ne pensais pas qu’ils iraient aussi loin ! 7… 8… 9 voitures de flic à mes trousses ! Sans compter cet hélico qui ne me lâche pas d’une semelle !

-Joe Sivare ! Arrêtez-vous immédiatement !

Ils le prennent comme ça ?! Ok ! Je sors mon flingue et je parviens à crever le pneu d’une des voitures dont le conducteur en perd aussitôt le contrôle avant de se faire percuter par un de ses collègues. Un second tir, manqué ! Un troisième, je parviens à briser le parebrise d’une des voitures sans pour autant toucher ses occupants ! Mince, plus de munition ! Me voilà bien ! Si je continu sur cette autoroute, cette course poursuite pourrait durer longtemps maintenant que j’en ai plus ! En même temps, essayer de viser par cette nuit d’orage est presque impossible.

Une sortie à droite. Je décide de la prendre à la dernière seconde en espérant surprendre et ainsi semer certains flics. Ça marche ! Mais il y en a toujours… 3 ! Après un moment, j’arrive à une plus grande route et je tourne à droite. Me voilà en train d’arriver à un village… J’ai ma chance ! Avec toutes ces rues, j’ai une chance d’en semer quelques-uns. Voilà qu’un flic parvient à mon niveau et tente de passer devant pour me forcer à m’arrêter. Ben va faire un tour dans le décor mon gars ! Avec ma voiture, je le pousse et le voilà à se prendre un mur !

J’arrive à un rond-point. Je prends au hasard la deuxième route à gauche en me fichant du sens du rond-point… Et merde ! Je vois au loin que c’est une impasse ! Je tourne donc à la première sortie à droite… Et encore une impasse ! Et pas de sorties ! Je suis fichu ! Me voilà obligé d’arrêter mon véhicule et à en sortir avec les flics derrière. Je prends mon poignard et j’entre de force dans une maison au hasard en défonçant la porte. Je monte à l’étage et entre dans une des chambres, ferme la porte et me met devant la fenêtre pour observer les flics arriver en masse devant la maison, ainsi que celui que je reconnais être le procureur qui a découvert qui j’étais : Richard Juro.

Je remarque que la chambre est vide. Les occupants de la maison doivent être absents. Tant mieux ! Je n’aurais pas à gérer ça.

-Rendez-vous Sivare ! Vous n’avez plus d’échappatoires !

-Vous pouvez toujours rêver Juro !

Je vois une équipe d’intervention se préparer à entrer. Je me prépare donc à les accueillir comme il se doit.

-Dernier avertissement, sinon nous allons devoir utiliser la manière forte !

-Une dizaine de voitures de flic et un hélico au cul et tu dis que ce n’est pas la manière forte ? Je préfère ne pas savoir ce que tu appelles « manière forte ».

Soudain, je vois la porte s’ouvrir. Surement l’un d’eux. Je lève donc mon poignard prêt à lui foncer dessus. Mais… mais c’est une fillette ! Je la vois frotter ses yeux, avec tout ce bouquant, ce n’est pas étonnant. Mais qu’est-ce qu’elle fait toute seule ? Et en plus, elle semble avoir à peine 5-6 ans. Je rabaisse mon poignard tandis que, toujours endormie, et avec une voix fatiguée, elle dit : « Qu’est-ce qui se passe ? ».

C’est alors qu’elle voit mon poignard et, comprenant, se met à paniquer et à reculer.

-Un méchant monsieur ! Maman !

Elle se met à courir pour fuir mais je la rattrape, voyant en elle mon billet de sortie.

- Ne bouge pas si tu veux revoir tes parents, petite.

Je l’amène à la fenêtre et la montre à tous les policiers en lui mettant mon poignard sous sa gorge.

-Je te présente ma manière forte à moi !

-Au secours !

Les policiers paniquent.

-Relâchez cette enfant !

-Très bien ! Mais à une condition : qu’on me laisse partir d’ici ! A la moindre suspicion, je la tue, compris ?!

-T-t-très bien ! Mais ne lui faites pas de mal !

J’en vois certains rager devant la scène. Voyant qu’ils ont l’air décidé, je commence à descendre l’étage, fière de ma victoire. J’arrive à la porte, avec tous les flics tournés vers moi.

-Reculez !

Aussitôt dit, aussitôt fait. Je me dirige alors vers ma voiture.

-Maintenant, relâchez-la.

-Vous rigolez j’espère ? Me priver de mon bouclier devant vous tous ? Je ne la lâcherais que quand il n’y aura plus aucuns flics à plusieurs kilomètres à la ronde autour de moi. Et quand cet hélico aura disparu de mon champ de vision !

-Mais…

-Vous voulez peut-être que je la tue ?

-NON !!!

J’ouvre alors une des portes et fait entrer la fillette toujours sous la menace du poignard.

-Maintenant poussez-vous ! Aller !

Puis j’entre à mon tour, fait démarrer le moteur et appui sur la pédale pendant que les flics m’obéissent.

-On se reverra Sivare, et je te jure que je t’arrêterai.

-Nous verrons bien. Ciao abruti !

Sur ce, je démarre et me voilà à quitter cette ville. L’hélico semble avoir disparu, et aucunes voitures ne semblent me suivre. Bien, ils m’obéissent ! Mais je continue quand même pour augmenter la distance entre eux et moi.

-Méchant monsieur… ?

Voilà que cette fillette m’appelle.

-Heu… Méchant monsieur ?

-Le « méchant monsieur » a un nom, et c’est Joe.

-Heu… Joe ?

-Oui ?

-Que vas-tu faire de moi ?

-Te tuer bien sûr.

-Pourquoi ? Pourtant, aux monsieurs en bleu, tu…

-J’ai mentis. C’était la seule façon de m’échapper. Et puis, je ne vais pas louper l’occasion de tuer une fille pure et innocente comme toi. Ce sera ma première fois. D’ailleurs, quel est ton nom, afin que je connaisse le nom de la première enfant que j’ai tué ?

-… Ni… Nina.

-Ton nom complet.

-Nina… Bonchan.

-Très bien. Je m’en souviendrais. Rahh cette pluie ! Je vois pas grand-chose !

Un instant de silence s’installe, et puis…

-Joe… Pourquoi es-tu… méchant ?

Je vois bien qu’elle est effrayée, mais elle décide quand même de me parler. Je ne sais pas si elle est courageuse ou inconsciente…

-Si tu comptes discuter avec moi pour qu’on fasse ami-ami et ainsi ne pas te tuer, ne te fatigue pas, cela ne servira à rien.

-Non… Je veux juste savoir… pourquoi ?

Après avoir poussé un soupir :

-Très bien… C’est simple, je hais ce monde. Ce monde et ses habitants. Surtout ses habitants.

- Tu es donc seul…

-Oui. Et je suis bien mieux seul qu’avec ces égoïstes qui ne pensent qu’à leur pomme ! Argent… Pouvoir… Et ceux qui n’en ont pas alors ?! Ceux qui ont ni « argent », et ni « pouvoir », les « faibles », ils s’en fiche ?! Poubelle ? Je leur montre, moi, ce qu’un « faible » peut faire !

-… Je vais donc t’appeler « Pauvre monsieur ».

-Hein ?!

Elle a dit ça avec une telle tristesse dans sa voix.

-Tu es malheureux, donc tu es méchant…

Cette fille…

-T’es pas normal toi.

-Papa combat les méchants comme toi.

-Une fille de flic ?!

Je stop la voiture d’un coup.

-Oh mais c’est parfait ! Tu sais quoi ? Quelque chose que je hais plus que tout, ce sont bien les flics ! Toujours à prendre les autres de haut !

Je sors de la voiture et la force à sortir avant de l’emmener au pied d’un arbre au bord de la route.

-Te tuer sera donc une parfaite vengeance, ainsi qu’un avertissement pour leur montrer qu’il ne faut pas me chercher !

-Non ! Arrêtes !

Elle se met à pleurer. Quel plaisir !

-Au fait, j’ai oublié de te dire un truc. Je ne tue pas que par haine, mais aussi parce que j’aime ça ! Tuer est devenu un pur bonheur ! Plus possible de m’en passer ! Je me sens tellement fort !

- !!! Tu… tu es fou !

-Peut-être ! Mais peu importe !

Je la plaque contre l’arbre.

-Tuer est devenu un tel plaisir que je me fiche du reste ! D’ailleurs, maintenant que je suis démasqué, plus besoin de me retenir ! A la prochaine ville, je vais faire un massacre !

-Nooon !

Je lève mon poignard, le sourire aux lèvres et avec un véritable orgasme en moi.

-Maintenant, prépare-toi à devenir ma 58ème victime, Nina Bonchan !

Et c’est avec la joie en moi et la peur dans ses yeux que je plante mon poignard dans sa poitrine.

C’est alors que la foudre s’abat sur l’arbre dans un bruit assourdissant, et que je sens l’électricité nous parcourir. Cette douleur… c’est long… insupportable… et tout… devient… noir… Mourir comme ça…