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Globuline

Alors voilà, je suis actuellement torturée intérieurement entre mon envie (et le temps surtout) de suivre mes rêves les plus fous et de devenir une auteure riche et célèbre en claquant des doigts, juste là, comme ça, et ma petite voix intérieure qui me ramène à la réalité et à mon boulot à coups de sermons et d'insultes.

Du coup, je suis curieuse. Qui parmi vous a eu les couilles de devenir un auteur/traducteur/dessinateur à temps plein en mode super warrior, et qui gagne sa vie avec? Et pour ceux qui font ça en mode à côté même-si-un-jour-j'aimerais-secrètement-devenir-naked-and-famous, qu'est-ce que vous faites donc de beau dans la vie?

Z'êtes pas obligés de répondre dans les détails, je sais bien que c'est un peu délicat de parler patates en France, mais j'essaye juste de trouver des avis.

編集者 Globuline (03 Sep, 2013 11:59:29)

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La BD sans dessin, c'est possible et c'est sur A frog's life!

Marialexie

J'ai trouvé un équilibre, j'ai un boulot fixe qui me permet de vivre et suffisamment cool pour avoir le temps de taper ce message

Je pense que c’est forcément casse-gueule de compter que sur son art pour vivre.
C'est comme ça que des auteurs motivés et talentueux à la base s'usent la santé et finissent en dépression lorsque leur bébé ne marche pas. (et finalement se retrouvent bon gré mal gré à bosser à Macdo pour pas finir à la rue)

On dira ce qu'on voudra mais pour 90% de la population artiste n'est pas un métier. Tout le monde trouve normal de télécharger à gogo, tout ce qui est attrait au divertissement et aux Arts n'a pas de véritable valeur et est considéré comme une passion donc non mercantile. (L'artiste pour être bon doit crever la dalle)
Je viens du milieux Beaux-Arts et des artistes qui sont dans la merde pour vivre de leur art j'en connais un paquet. Et il y a ceux qui se voient obligé d'accepter n'importe quel contrat pour vivre et qui du coup perdent de leur liberté.

Du coup même si ça peut sembler anti-passion ce que je vais dire, il faut penser rationnel dans un premier temps parce qu'on a tous besoin de revenus stables pour vivre.
En tout cas moi ça me permet de dessiner ce que je veux à mon rythme sans avoir peur de ne pouvoir boucler mes fins de mois.
Si un jour j'ai la chance de passer pro (quand j'aurais le niveau dans un siècle) je m'arrangerai pour tout de même garder un mi-temps à mon boulot actuel, c'est primordial d'avoir un parachute.
D'autant plus avec les temps qui court, ça serait de la folie de claquer la porte de la fonction publique, c’est beau de rêver mais pour ça il faut avoir de quoi se remplir l'estomac et pour ça il faut être un minimum réaliste.

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Une Apocalypse Zombie, Deux frères solidaires... Lisez "Aux Armes !"
Venez découvrir 30cm de Bonheur avec Roberto Fellassionni
Des zombies, un huit clos lisez " Nzumbe "

misscube

Je suis infographiste 2D/3D en freelance et je donne des cours à des débutants et des professionnels (cours particuliers, dans un atelier et dans deux centres de formation).

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce qui a été dit plus haut. On peut vivre de son art si on accepte des concessions. Alors oui quand j'ai décidé de me lancer dans l’infographie, je pensais entrer dans une super boite de jeux vidéo et de tout déchirer. Bon ben voilà ce n'est pas le cas je fais autre chose mais ça reste dans ma branche.

J'ai travaillé dans des domaines de la 3D qui ne sont pas les plus vendeurs mais qui offre des emplois. Dans mon domaine il n'y a pas que Pixar, dreamworks, bethesda, ubisoft etc... il y a aussi la recherche, l'industrie, l'architecture, les simulations etc...

Dans le dessin c'est pareil. Enormément de dessinateurs font ou ont fait des illustrations pour des magazines, font un peu de la PAO ou autres pour vivre, donnent des cours dès qu'ils ont la capacité de le faire etc.... Voilà quoi...

Alors oui j'adorerai être une dessinatrice pro mais à côté de ça je fais des calendrier et des cartes pour des mairies, ce qui est largement moins sexy mais qui reste dans le domaine de l'infographie  quelque part de la création.