Vous n'êtes pas identifié(e).

#26 18 Oct, 2011 00:55:25

debyoyo

Mais ce récit est énorme, plein de charme, de tendresse, de fougue. Je comprends mieux ta signature et attends avec impatience tous tes One shot.

Merci pour ce récit et pour les fautes, il y a parfois des mots qui manquent ou le fait que tu mettes 2fois le verbe ou mot à la suite. C'est pas si grave ne t'inquiète pas. Comme tu as fais ce travail en une année j'ai pris une semaine pour lire le tout et le savourer avec plaisir et délectation


Si la connerie était une science il y aurait beaucoup de scientifiques. (Debyoyo)

L'univers et la bêtise humaine sont infinis, bien que pour l'univers j'ai un doute. (A. Einstein)

#27 18 Oct, 2011 07:35:42

Asclepios

Je suis heureux que ça t'ai plus, mais n'attends pas que tous les One Shots soient publier pour commenter chaque histoire (c'est pour ça que j'espace leur publication d'une semaine)


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#28 24 Oct, 2011 19:04:53

shéra

Pour l'instant j'ai lu que le 1er chapitre ^^ je lirai la suite toute à l'heure^^'
Elle a de la chance Andrea, elle peut rencontrer tout les chevalier d'or^^ moi je me serais attardé dans la maison du verseau et du scorpion lol tongue


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#29 24 Oct, 2011 19:22:11

Asclepios

Dans le chapitre 1 elle n'est pas encore engagé par le Sanctuaire, donc elle a pas encore le "droit" de s'attarder dans les temples


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#30 24 Oct, 2011 19:38:12

shéra

Je pense qu'ils vont l'engagé sinon y'a pas d'histoire lol ^^
Petite question... pourquoi l'héroine s'appelle Andréa ?


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#31 24 Oct, 2011 20:16:17

Asclepios

Je cherchais juste un nom féminin qui finisse en" A" et en trois syllabe.

Dernière modification par Asclepios (24 Oct, 2011 20:23:26)


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#32 27 Oct, 2011 01:13:08

shéra

De plus en plus intérésante ton histoire, j'ai déjà finis le 2ème chapitre (et oui un chapitre tous les soir comme pour les séries^^)
Elle a du cran d'accepter d'aller chez masque de mort, des corps partout c'est pire qu'une maison hantée lol perso j'aime beaucoup ce chevalier même si il est très méchant il se démarque des autres et en plus il est très beau ^^


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#33 27 Oct, 2011 01:57:00

Ashura Thor

AAAAAaaaaaaahhhhhhh !!!!!! Je viens de lire la fin!!!!
ATTENTION MES BALISES SPOIL NE MARCHENT PAS.... (pourquoi?)

[spoil] C'est trop tristeuuuuhhh!!!!! bouhouhou!!! Tu t'es acharné sur ton héroïne, ou quoi??? (T_T)
Sinon j’ai été surprise en lisant le mot "turquoise" car je n'imaginais pas du tout ses cheveux de cette couleur...[/spoil]

Pour tout t'avouer, le nom Andréa m'a un peu gâché la lecture car c'est le nom d'une fille dont je suis super jalouse... M'enfin c'est personnel. Sinon c'est un joli nom.... (il y a pleins d'autre beaux noms en "a" sinon tongue )

Pour moi la phrase culte de ce récit, c'est tout de même celle-ci:
[spoil]Camus vit Milo se raidir soudainement et briser sa biscotte pleine miel qu’il tenait dans la main.
Vu leurs activités physiques, j'imaginais les chevaliers manger un déjeuner super martial avec de la viande ou du poisson, du riz...
Alors imaginer Milo manger des sucreries et s'en foutre plein les doigts, ça m'a fait prendre un de ces fou-rire! (il aime les chocapics, aussi?... tongue) [/spoil]

Dernière modification par Ashura Thor (27 Oct, 2011 02:09:40)


"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié  ♥♥♥

#34 27 Oct, 2011 05:51:05

Asclepios
shéra a écrit :

De plus en plus intérésante ton histoire, j'ai déjà finis le 2ème chapitre (et oui un chapitre tous les soir comme pour les séries^^)
Elle a du cran d'accepter d'aller chez masque de mort, des corps partout c'est pire qu'une maison hantée lol perso j'aime beaucoup ce chevalier même si il est très méchant il se démarque des autres et en plus il est très beau ^^

C'est pas comme si elle avait le choix, mais la confronter au plus "méchant" des Gold Saint permettait de montrer qu'elle n'était pas une jeune femme fragile.



Ashura Thor a écrit :

AAAAAaaaaaaahhhhhhh !!!!!! Je viens de lire la fin!!!!
ATTENTION MES BALISES SPOIL NE MARCHENT PAS.... (pourquoi?)

[spoil]C'est trop tristeuuuuhhh!!!!! bouhouhou!!! Tu t'es acharné sur ton héroïne, ou quoi??? (T_T)
Sinon j’ai été surprise en lisant le mot "turquoise" car je n'imaginais pas du tout ses cheveux de cette couleur...[/spoil]

Pour tout t'avouer, le nom Andréa m'a un peu gâché la lecture car c'est le nom d'une fille dont je suis super jalouse... M'enfin c'est personnel. Sinon c'est un joli nom.... (il y a pleins d'autre beaux noms en "a" sinon tongue )

Pour moi la phrase culte de ce récit, c'est tout de même celle-ci:
[spoil]Camus vit Milo se raidir soudainement et briser sa biscotte pleine miel qu’il tenait dans la main.
Vu leurs activités physiques, j'imaginais les chevaliers manger un déjeuner super martial avec de la viande ou du poisson, du riz...
Alors imaginer Milo manger des sucreries et s'en foutre plein les doigts, ça m'a fait prendre un de ces fou-rire! (il aime les chocapics, aussi?... tongue) [/spoil]

Alors oui je suis méchant avec mon héroïne mais de toute façon la fic voulant s'intercaler dans la continuité officielle du Manga Milo était condamné à mourir et donc Andréa à être malheureuse.

Pour la scène avec la biscotte, c'est surtout un clin d’œil à une scène bien connu de "la Cage aux Folles" http://www.youtube.com/watch?v=J-2ZNICMB0s (aller à la quatrième minute) et puis je ne dis pas qu'il ne mange que des biscottes au miel pour le petit déjeuner, libre à toi d'imaginer ce dont est fait la totalité de son repas.

Dernière modification par Asclepios (27 Oct, 2011 05:54:32)


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#35 27 Oct, 2011 07:13:24

Ashura Thor

ATTENTION SPOIL

Asclepios a écrit :

Alors oui je suis méchant avec mon héroïne mais de toute façon la fic voulant s'intercaler dans la continuité officielle du Manga Milo était condamné à mourir et donc Andréa à être malheureuse.

Oui mais si tu avais ete moins sadique, tu l'aurais pu faire mourir après qu'elle se soit déclarée ou tu aurais fait vivre l'enfant... wink Mais bon, quitte a être triste, autant l’être complètement !
Par contre, je n'ai pas trop compris la raison du comas d’Andréa a la fin...

Asclepios a écrit :

Pour la scène avec la biscotte, c'est surtout un clin d’œil à une scène bien connu de "la Cage aux Folles" http://www.youtube.com/watch?v=J-2ZNICMB0s (aller à la quatrième minute) et puis je ne dis pas qu'il ne mange que des biscottes au miel pour le petit déjeuner, libre à toi d'imaginer ce dont est fait la totalité de son repas.

Tiens c'est la version théâtre.
Bien vu, j'avais oublie cette scène! Ça me fait encore plus rire, du coup!
Comme menu avec les biscottes au miel, je vois bien des marshmallow, des macarons, des choux a la crème, du chocolat Woody Wonka...et des chocapics.
(Ok, je sors...)


"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié  ♥♥♥

#36 27 Oct, 2011 10:05:43

Asclepios
Ashura Thor a écrit :

ATTENTION SPOIL

Asclepios a écrit :

Alors oui je suis méchant avec mon héroïne mais de toute façon la fic voulant s'intercaler dans la continuité officielle du Manga Milo était condamné à mourir et donc Andréa à être malheureuse.

Oui mais si tu avais ete moins sadique, tu l'aurais pu faire mourir après qu'elle se soit déclarée ou tu aurais fait vivre l'enfant... wink Mais bon, quitte a être triste, autant l’être complètement !
Par contre, je n'ai pas trop compris la raison du comas d’Andréa a la fin...

Tu as tout à fait compris, j'ai poussé le pathos le plus loin possible,  et puis ça rendait leurs retrouvailles plus délicate dans ma fic "Saint Sakura" (à la fin du  chapitre 26  )

Son comas est du à la fois à sa "grève de la faim" qu'au déclenchement de sa fausse couche.


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#37 28 Oct, 2011 01:44:24

shéra

Le chapitre 3 est chaud lol je pensais pas qu'elle allait se faire prendre lol par le chevalier du poisson (hors sujet c'est mon signe du zodiaque^^)
J'ai jamais lu des textes érotiques c'est pas trop mon truc à vrai dire hmm mais ton scénar j'aime bien en plus on entre dans l'univers de saint seiya donc j'aime encore plus smile


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#38 28 Oct, 2011 02:24:12

Ashura Thor

ATTENTION SPOIL

Asclepios a écrit :

Son comas est du à la fois à sa "grève de la faim" qu'au déclenchement de sa fausse couche.

Non mais avant ça (le lendemain de la conception), elle se réveille directement au Sanctuaire. Pourquoi a-t-elle dormi entre Athènes et le sanctuaire?


"Un rêve intact est une merveille fragile." E.Estaunié  ♥♥♥

#39 28 Oct, 2011 03:49:22

Asclepios
shéra a écrit :

Le chapitre 3 est chaud lol je pensais pas qu'elle allait se faire prendre lol par le chevalier du poisson (hors sujet c'est mon signe du zodiaque^^)
J'ai jamais lu des textes érotiques c'est pas trop mon truc à vrai dire hmm mais ton scénar j'aime bien en plus on entre dans l'univers de saint seiya donc j'aime encore plus smile

Je tenais absolument que Aphrodite soit le premier Gold à coucher avec elle car j'en avait mare d'entendre dire qu'il étais gay juste à cause de son visage efféminé et qu'il se batte avec des roses.


Ashura Thor a écrit :

ATTENTION SPOIL

Asclepios a écrit :

Son comas est du à la fois à sa "grève de la faim" qu'au déclenchement de sa fausse couche.

Non mais avant ça (le lendemain de la conception), elle se réveille directement au Sanctuaire. Pourquoi a-t-elle dormi entre Athènes et le sanctuaire?

Je pensais que c'était bien expliqué dans la fic. L'orgasme d'Andréa a été si puissant que son cerveau c'est déconnecté (en anglais  y'a une expression qui dit "fuck until the breanout" ) , et c'était une facilité scénaristique pour le retour d'Andréa au Sanctuaire


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#40 28 Oct, 2011 14:56:41

Ashura Thor

J'ai relu et si, c'est bien raconte, seulement je pensais qu'ils se réveilleraient normalement le lendemain matin. Comme 3 jours c'est vachement long quand même, je me suis demandais si il n'était pas arrive autre chose entre temps qui m'aurait échappé.... Mais si tu avoues que c'est une facilite scénaristique, je comprends mieux.


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#41 01 Dec, 2011 21:30:14

Asclepios

Ce soir je commence à publier les Gaidens de la fic qui sont des chapitres ayant pour héroïnes les onze autres Coeurs d'Or.

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Ariane

07/03/1987

Ariane dormait paisiblement dans son lit. Étant de service dans le temple des Poissons, et ce dernier étant vide, elle pouvait s'autoriser à faire la grasse matinée. Seulement, le soleil qui entrait par sa fenêtre sans rideau ne l'entendait pas de cette oreille, et ses rayons eurent tôt fait de la réveiller. La servante bougonna quelques injures en direction de l'astre éclatant avant de se décider de se lever. Une fois debout elle se dirigea vers sa psyché pour exécuter une étrange gymnastique qu'elle effectuait tous les matins depuis la fin de la "Bataille du Sanctuaire". Afin de faire disparaître l'air sévère de son visage qui lui avait valu l'antipathie de ses sœurs qui avaient aussi finit par la surnommer « la mégère », elle s'entraînait à retrouver son sourire aimable de ses débuts. En revanche, une autre partie de son passé, celui où elle était une apprentie chevalier, lui était revenue. Son cosmos s'était réveillé. Cela était advenu le lendemain même de la libération du Sanctuaire du joug de Saga. Sans doute était ce la cosmoénergie de la déesse qui avait provoqué cela. Mais cela ne lui servait à rien pour son rôle de Cœur d'Or. Après avoir poussé un long soupir, signe de son abandon, elle sortit de sa chambre pour remplir ses taches ménagères.

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Ariane venait de terminer de faire le ménage dans la douzième maison et se dirigeait vers la salle de détente pour profiter du bassin d'eau chaude. Une fois sur place, elle vit que trois autres Cœurs d'Or s'y prélassaient déjà. Il y avait Elizabeth qui profitait de sa journée en or après avoir passé la nuit avec Aldébaran, Lola qui avait finit le ménage dans la maison du Verseau, s’étant levée comme si Camus vivait toujours elle avait terminé depuis longtemps, et enfin Andréa. Cela ne manqua pas d'étonner Ariane vue que son affectation du jour était le temple du Bélier. Même si elle avait terminé le ménage, il était impossible qu'elle puise être déjà ici.
Ariane : Andréa ? Mais que fais-tu là ? Ne me dit pas que tu t'es faite remplacée ?
Andréa : Ce n'est pas ça. Mu m'a demandé à ne pas faire le ménage, je viens juste d'arriver en fait. C'est son disciple qui s'en chargera. C'est pour exercé ses pouvoir psychiques si j'ai bien compris.
Ariane : Et il est comment son disciple ?
Andréa : C'est vrai que tu n'es pas encore allé dans le temple du Bélier depuis le retour de son gardien. C'est un jeune garçon de neuf ans aux cheveux roux. D'après Mu c'est un véritable petit diable, mais il ne m'a pas laissé cette impression.
Ariane : Les maîtres sont toujours très exigeant envers leurs disciples, et je parle par expérience.
Andréa : C'est vrai que tu es une ancienne apprentie. Ça devait être éprouvant de s'entraîner tous les jours.
Ariane : Oui, mais c'était surtout le masque que je ne supportais pas. Cette règle sur le visage est une telle idiotie !

Ariane allait se mettre à raconter sa vie de disciple lorsqu'un petit éclair de lumière apparut soudainement suivit d'un immense remous dans le bassin d'eau chaude créé par un objet qui était tombé dedans. Mais en fait d'objet, c'était en réalité une personne. Un jeune garçon aux cheveux roux pour être précis. C'était Kiki. Elizabeth et Lola poussèrent un crie aigu de stupeur à la vue de cette personne de sexe masculin dans ce temple qui était interdit à ceux de son genre. Andréa de son cotée était figée de surprise. L'apprenti non plus ne bougeait pas. Son regard exorbité était braqué sur la plus jeune des Cœurs d'Or. Un petit filet de bave s'échappait du sourire bête qui se dessinait sur son visage, et quelques gouttes de sang perlaient de son nez. Mais le jeune garçon ne profita pas longtemps du spectacle car Ariane l'attrapa par le col et le sortit violemment de l'eau. Il tenta alors de se téléporter, mais n'y parvint pas. Quelque chose le bloquait. C'est alors qu'il sentit le cosmos d'Ariane. Bien que faible, beaucoup moins intense que celui d'un chevalier de bronze, il réussissait à l'empêcher de se téléporter. Mais il ne comprenait pas comment elle parvenait à faire ça. Ariane quant à elle ne pensait pas qu'elle mettrait un jour en pratique cet enseignement de son ancien maître Ramphastos du Toucan, et une sommité en matière de téléportation, du moins c'est ce qu'il prétendait. Il lui avait appris comment perturber, voir empêcher la téléportation d'un adversaire grâce à son cosmos.
Kiki : Eh ! Mais lâche moi ! Lâche moi je te dis !
Ariane : Jeune, cheveux roux, véritable petit diable, toi tu es l'apprenti du chevalier du Bélier. J'ai bien envi de te tuer tout de suite, mais j'ai l'impression que tu ne réalises même pas le sacrilège que tu as commis en pénétrant ici.
Kiki : Quel sacrilège ? Je n'ai fait qu'entrer dans votre maison ; et puis t'as pas le droit de me tuer ! T'es qu'une servante.
Ariane : C'est bien ce que je pensais, tu ignores tout. Je vais t'amener à la Grande Sœur pour qu'elle puisse statuer sur ton sort.

Ariane traîna Kiki qui se débattait comme un diable jusqu'à la chambre de Monica. Sur son passage, toutes les servantes regardaient apeurée le jeune garçon. Il n'avait rien de dangereux, mais c'était un mâle. Un mâle s'était introduit dans le seul endroit où elles n'avaient pas avoir à faire aux hommes. La nouvelle de l'intrusion se répandit à la vitesse lumière, et toutes les servantes présentent dans la demeure suivirent de loin leur sœur Cœur d'Or qui traînait un Kiki récalcitrant comme un enfant pris en faute, ce qui était de toute façon le cas. Une fois chez la Grande Sœur, Ariane expliqua la situation et la vielle femme darda alors longtemps le jeune délinquant du regard.
Monica : Bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien. Voilà une situation qui n'était encore jamais arrivée et que je n'aurais jamais voulu vivre ; et toi non plus je suppose jeune homme.

Kiki ne répondit pas. Il restait la tête baissée.
Monica : Tu me mets dans une position bien délicate tu sais. Mon devoir m'oblige à te châtier, mais ton jeune âge et la possibilité que tu ignores les règles m'invitent à la clémence. Je vais donc faire appelle à la démocratie. Je pense que tu sais ce que signifie le mot démocratie, mais connais-tu les particularités de la démocratie athénienne, que l'on considère comme la toute première?

Kiki demeura dans son mutisme.
Monica : Je vais prendre ça pour un non. La démocratie athénienne permettait aux citoyens d'Athènes de se prononcer sur les décisions à prendre pour le devenir de la cité. Le problème venait de la définition du citoyen, car à l'époque seuls les hommes étaient considérés comme tel. Les esclaves et les femmes ne comptaient pas. Le Sanctuaire, ou plutôt ce temple, était le seul endroit où les femmes, qui étaient en même temps des esclaves, pouvaient être des citoyens. Et à notre époque c'est la même chose. Les servantes n'ont aucun droit excepté dans cette enceinte. Je ne te raconte pas tout ça pour t'ennuyer, mais pour ne pas te donner de faux espoirs. Mes petites sœurs vivent sans cesse dans la crainte de persécution des hommes. Alors en mettant ton sort entre leurs mains, ne vas pas t'imaginer gagner leurs bonnes grâces par ton jeune âge comme avec moi. Tu comprends ce que je veux dire j'espère.

Kiki ne répondit toujours rien.
Monica : Je vais prendre ce silence là pour oui cette fois. Ariane, fait sortir notre "inviter" et informe tes sœurs, qui sont toutes devant ma porte je le sens, de ma décision.
Ariane : Bien Grande Sœur.

Le Cœur d'Or s'inclina et traîna Kiki hors de la chambre. Comme la Grande Sœur l'avait deviné, toutes les servantes présentent dans le temple s'étaient réunies devant la porte. Ariane leurs transmit les paroles de Monica et toutes se mirent à se concerter. Après plusieurs minutes de palabres, elle décidèrent à l'unanimité que le jeune garçon ne serait pas châtier mais que s'il recommençait, il n'aurait plus droit à aucune clémence. Ariane le conduisit en suite hors de la demeure.
Kiki : Bon ! Et bien au revoir !
Ariane : Une minute ! Tu ne penses pas que tu vas rentrer chez toi comme ça ! Je compte bien informer ton maître de tes agissements affins que tu reçoives une juste punition pour ton sacrilège !
Kiki : Hein !? Mais vous m'avez pardonné !
Ariane : Non ! Nous avons décidé de te laisser la vie sauve. Mais ton acte inqualifiable doit être puni. Mais comme je doute que ton maître le fasse, je vais m'en charger personnellement.

Ariane saisit l'oreille de Kiki et commença à descendre les marche en la lui tirant.
Kiki : Aï !!! Mais vous êtes folle ! Et puis vous avez pas le droit de faire ça, vous êtes qu'une servante.
Ariane : C'est là que tu te trompes. Les disciples ont à peine plus de droits que les domestiques. Et tu sais pourquoi ? Parce qu'il est inutile de donner des droits à des personnes qui sont en sursis ? Tu peux me croire, j'ai été de ce coté de la barrière avant de choisir de servir Athéna autrement qu'en me battant.

Ariane lança un sourire mauvais plein d'assurance à Kiki qui ne put s'empêcher de montrer de la peur. La servante contente de cette réaction ne put s'empêcher de penser que, parfois, il était bon d'être "la mégère". Elle continua son chemin tout en tirant le turbulent, et en ce moment geignard, apprenti par l'oreille. Ce fut un spectacle plus qu'étonnant pour les chevaliers d'or qui les virent passer. Shaka eut même envie d'ouvrir les yeux pour vérifier que ce qu'il avait perçu était la réalité et non le fruit d'un songe. Mais pour que cela soit le cas il aurait fallut qu'il se soit assoupi lors de sa méditation, ce qui était bien évidemment impossible.
Enfin ils arrivèrent dans la maison du Bélier. Ariane entendit que le gardien était en pleine discussion avec le chevalier du Taureau. Mais elle était trop loin pour entendre ce qu'ils se disaient. Et quant elle fut à distance d'écoute, Aldébaran partit dans un vibrant éclat de rire et frappa amicalement, mais vigoureusement, le dos de Mu.
Aldébaran : Elle est bien bonne celle là ! Le Bélier qui parle de mouton noir ! Je ne te connaissais pas ce coté comique, ce doit être Kiki qui dépeint sur toi. En parlant de lui, où est-il le petit démon ?
Mu : Certainement en train de faire des bêtises quelque part. J'aurais du attendre qu’il devienne plus sérieux avant de lui apprendre à dissimuler sa présence même à ma télépathie. Mais heureusement il ne peut pas soutenir cet effort trop longtemps donc je pense que d'ici quelques minutes je serai en mesure de le repérer.
Ariane : Ce ne sera pas nécessaire chevalier, je vous rapporte votre apprenti.
Kiki : Mais heu ! Lâchez moi vous me faite mal !

Mu regarda éberlué le Cœur d'Or qui lui était inconnue en train de traîner Kiki derrière elle en lui tirant l'oreille.
Mu : Qu'a-t-il encore fait cette fois ?
Ariane : Ce petit monstre a commis un sacrilège.
Mu : Comment ?! Je ne peux pas le croire ! Kiki est turbulent, bêtisier, mais jamais il ne ferait une telle chose. N'est-ce pas vous qui exagérez la bêtise qu'il a faite ?
Ariane : Chevalier, comme cela fait peu de temps que vous êtes au Sanctuaire, il semblerait que vous ignorez une chose : l'accès du temple des servantes est strictement interdit à tous les hommes sans exception ! Le Grand Pope lui-même n’a pas le droit de s’y rendre. Tout mâle profanant cette règle est punie de mort.
Mu : C'est une plaisanterie ?!
Aldébaran : Hélas non, c'est très sérieux. Les servantes n’ont beau avoir aucune autorité, leur intimité est sacrée.
Ariane : Au vu du jeune âge de ce petit diable, mes sœurs et moi avons décidé de passer l'éponge pour cette fois, mais s'il s'avisait de recommencer, nous ne serons pas aussi clémentes et nous en réfèrerons à la déesse afin qu'elle prenne les mesures nécessaires. Je vous conseille donc de garder ce chenapan à l'œil, voir de le tenir en laisse.
Mu : Très bien, je vous présente mes excuses pour avoir mal éduqué mon disciple et vous promets qu’il sera sévèrement puni pour sa faute afin de lui faire passer l'envie de recommencer.
Ariane : Je vous remercie de votre compréhension et je me retire à présent.
Mu : Mais faites donc, après tout vous n'êtes pas de service dans mon temple.

Ariane s'inclina et quitta la demeure du Bélier.

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Ariane revenait du temple du Bélier, dans le temple des servantes l'agitation provoquée par l'apparition de Kiki avait un peu baissé, mais on sentait toujours une grande tension. Tout le monde se demandait si quelqu'un d'autre n'allait pas apparaître comme par magie. Elle croisa Andréa qui transportait le repas de midi pour le chevalier dont elle s'occupait aujourd'hui.
Ariane : Andréa ! Tu vas dans la première maison après ce qui s'est passé ? Tu faisais bien partie de celles qui se sont faites surprendre par ce petit vicieux ?
Andréa : Le devoir passe avant tout, mais ce n'est pas pour ça que j'oublierai le regard libidineux de ce chenapan. Quand je pense que son maître est quelqu'un de si sérieux.
Ariane : En même temps, c'est grâce à toi que j'ai pu l'attraper, il était complètement absorbé par tes charmes. Prends garde qu'il n'essaye pas de regarder sous ta toge.
Andréa : Pourquoi ? Mu ne l'a pas puni ?
Ariane : Il m'a dit qu'il le ferait, mais je pense qu'il n'est pas assez sévère avec son apprenti. S'il savait l'éduquer comme il faut, jamais nous aurions eu ce problème.
Andréa : D'habitude je trouve que tu dresses des portraits trop pessimistes des chevaliers d'or, mais cette fois-ci je crains bien que tu aies raison. Bah ! De toute façon, les disciples sont guère au-dessus de nous. Nous avons le droit de réagir s'ils se comportent mal.
Ariane : Oh ! C'est la première fois que je te vois remontée contre quelqu'un. Tu n'es donc pas aussi passive que je le croyais.
Andréa : Disons que je sais rester à ma place, et que si j'ai le droit de me défendre, je le fais sans hésiter. T'ai-je déjà raconté ce qui m'est arrivé avec le maître de Shaka ?
Ariane : Comment ?! Tu as rencontré ce vieux pervers !
Andréa : Oui, c'était il y a quelques années. Il rendait visite à Shaka et l'incitait à utiliser ses jetons. Quand il m'a vue, il a tout de suite commencé à me peloter. Je me suis laissée faire jusqu'à ce que j'apprenne qu'il n'avait plus aucun droit au Sanctuaire.
Ariane : Et qu'as-tu fait lorsque tu l'as su ?
Andréa : Je lui ai écrasé le plateau de Shaka sur le cafetière !
Ariane : Bien jouée ! Vraiment je n'aurais jamais cru ça de toi.
Andréa : Comme je te l'ai dit, si je peux me défendre, je ne me gêne pas pour le faire.
Ariane : Allez dépêche-toi, je t'ai assez retarder comme ça. Le repas va refroidir.
Andréa : Ça, tu n'as pas besoin de me le dire.

Ariane regarda sa sœur partir accomplir sa tache l'air insouciant. Sa force de caractère forçait son admiration. C'était d'ailleurs l'une des raisons qui l'avait rendue jalouse d'elle. Jalousie qu'elle éprouvait encore il y a un mois. Et à présent, comme tous les autres Cœurs d'Or, elle la considérait vraiment comme sa petite sœur. Après avoir poussé un long soupir, elle retourna dans sa chambre pour réessayer de retrouver son sourire.

-----------------------------------------------------------------------------------

08/03/1987

Ariane n'était pas de bonne humeur ce matin. Non pas parce qu'elle avait du se lever extrêmement tôt pour se rendre dans le temple du Bélier, mais parce qu'elle devait réveiller ce petit démon de Kiki plongé dans un sommeil artificiel pour que son maître et Andréa puissent tranquillement passer la nuit ensemble. Enfin, ce qui la gênait le plus, c'était que ce petit démon allait poser son regard libidineux sur elle. Mais mieux valait que ce soit elle qu'une autre, après tout elle n'était que "la mégère".
A quelques pas de la première maison du Zodiaque, elle croisa Andréa, mais cette dernière affichait une mine gênée qui ne lui ressemblait.
Ariane : Andréa ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Ne me dit pas que Mu a été violent ?
Andréa : Non. C'est moi qui me suis mal comportée. Je ... J'ai quasiment abusé de lui. J'étais un peu grise, mais ce n’est pas une excuse. Comment ai-je pu profiter de son innocence à ce point ?
Ariane : Calme-toi Andréa ! Comme tu l'as dit tu était saoule.
Andréa : Mais même ! La façon dont je me suis comportée ne me ressemblait pas !
Ariane : A moins que ce soit la partie la plus sombre de toi qui a ressurgi. Andréa, pour être Cœur d'Or il faut être certes motivée, douce, généreuse et attentionnée, mais il faut surtout avoir une grosse libido. L'alcool que tu as consommé à fait sauter tout tes verrous et, excuse-moi l'expression, t'a mis le feu au cul. Tu n'as pas à avoir honte de ça. Et puis avoue, ça t'as bien plus de mener la danse.

Andréa ne répondit rien et se contenta de rougir en enfonçant le plus la tête dans sa cape comme si elle voulait la faire disparaître, et poursuivit son chemin sans rien dire. Ariane fit de même et continua de porter le petit déjeuner au chevalier d'or. Mu était assis sur sont lit, et affichait la même mine qu'Andréa.
Ariane : Bonjour chevalier, je vous apporte votre petit déjeuner.
Mu : Bonjour mademoiselle… Mademoiselle ?
Ariane : Je me prénomme Ariane.
Mu : C'est un joli nom je trouve.

Les joue d'Ariane s'empourprèrent, il y avait longtemps qu'un chevalier d'or ne lui avait pas fait de compliment.
Ariane : Je… Je vous remercie.
Mu : Je ne l'avais pas remarqué hier, mais cette jeune femme est vraiment belle, un peu plus qu'Andréa même. Et puis elle a l'air très douce malgré son air sévère. Je ne comprends vraiment pas pourquoi on la surnomme "la mégère". J'aimerais bien… Mais à quoi je pense là !? Je l'ai déjà fait hier soir ! Ça devrait me suffire ! En même temps, je ne suis pas très fière de la façon dont je me suis comporté. Ce serait l'occasion pour moi de me montrer plus galant.

Mu prit un jeton de sa bourse et le tendis à Ariane.
Mu : Heu ! Mademoiselle, est-ce que ... Je voudrais ... Enfin vous comprenez ce que je veux dire.

Cette fois-ci, Ariane faillit faire tomber le plateau de surprise. Depuis le dépucelage de Shura, elle n'avait plus reçu aucun jeton, elle avait presque oublié à quoi ils ressemelaient.
Ariane : Je ... Je suis honorée de l'intérêt que vous me portez chevalier, mais je pense qu'il serait bon que pour que vous sachiez à quoi vous en tenir avec moi, que vos frères d'arme m'appelle "la mégère" , surnom que je mérite hélas.
Mu : Et qu'avez vous fait pour mériter un tel alias ?
Ariane : J'ai perdu de vue ma motivation de Cœur d'Or et me suis aigrie. Je me suis heureusement reprise récemment, mais je porte sur le visage les stigmates de toutes ces années où j'ai desservi Athéna. Tout ça pour vous dire qu'il y a bien longtemps que je n'ai plus coucher avec un chevalier d'or et que je suis donc la moins experte de mes sœurs.
Mu : Je comprends qu'en tant que Cœur d'Or vous cherchiez mon bonheur comme votre tache vous y oblige, mais la femme, elle, que pense-t-elle de mon souhait de l'avoir dans ma couche ce soir ?
Ariane : En toute franchise chevalier, je dois bien avouer que cela me rend heureuse. Même quand je méritais mon sobriquet j'avais des envies, et quand mes sœurs racontaient leurs nuits avec un de vos compagnons, ma libido en souffrait. Et donc si la femme que je suis accepte avec joie votre jeton, le Cœur d'Or lui vous demande d'y réfléchir à deux fois.
Mu : C'est tout réfléchi. Considérez mon jeton comme votre absolution.
Ariane : Je ... je ne sais que dire ... J'essaierais de ne pas vous décevoir chevalier.
Mu : Vous avez toute ma confiance pour ça.

Ariane posa le plateau sur le lit en s'inclinant.
Ariane : Je vais à présent aller réveiller votre disciple.
Mu : Laissez, je m'en chargerai.
Ariane : Chevalier, vous ne pourrez pas le sortir de son sommeille dans lequel les drogues l'ont plongé. Seul l'odeur du liquide que je porte dans ce flacon en à le pouvoir.
Mu : Très bien, alors faite votre devoir.

Ariane s'inclina et sortit de la chambre pour se rendre dans celle de Kiki. Une fois sur place, elle se pencha sur l'enfant , déboucha la fiole près de son nez, et laissa la fragrance agir. Ce ne fut pas bien long, les paupières de l'apprenti se mirent à bouger presque instantanément. Mais lorsque qui ouvrit les yeux et vit le visage d'Ariane, il eut un sursaut de recul.
Kiki : J'ai rien fait ! J'ai rien fait cette fois !
Ariane : Calme-toi petit monstre. Je suis de service dans ce temple aujourd'hui et je viens te dire que ton petit déjeuner t'attend dans la salle à manger.
Kiki : Ouf ! Je préfère ça.

Kiki bondit de son lit pour aller se sustenter, mais il s'arrêta sur le pas de la porte.
Kiki : Heu, je ... Je suis désolé pour hier, j'ai vraiment fait une très grosse bêtise et je n'en suis pas fière.
Ariane : Encore heureux que tu te sentes morveux ! Ce serait la meilleurs que tu n'aies pas de scrupule !
Kiki : Est-ce que maître Mu est encore fâché contre moi ?
Ariane : Non, ton maître est quelqu'un de formidable qui n'hésite pas à donner une seconde chance aux gens. Mais si tu t'avises de le décevoir encore, tu auras affaire à moi.
Kiki : Pas de problème ! Je serai sage comme une image à présent.
Ariane : Je l'espères biens, et qui sais, si tu succède à ton maître, dans six ans tu auras aussi affaire à moi mais tu n'auras pas en t'en plaindre.
Kiki : Qu'est-ce que vous voulez dire ?
Ariane : Tu es encore trop jeune pour comprendre, mais tu sauras tout en temps voulu.

Kiki alla prendre son petit déjeuner et Ariane commença son ménage. Mais elle n'était pas concentrée sur sa tache. Ce soir elle allait passer la nuit avec le chevalier du Bélier. Cela faisait tellement longtemps qu’aucun homme n'avait touché son corps, qu'elle avait l'impression qu'elle allait perdre son pucelage une seconde fois.

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Ariane était dans temple des servantes. Lorsqu'elle était revenue avec le jeton de Mu, elle suscita l'étonnement des autres Cœurs d'Or car Aldébaran avait dit à Frida, qui était dans son temple la veille, qu’il avait fait sa mauvaise publicité à Mu et, bien sûr, elle l'avait répété à tout le monde. Mais en suite, elles la congratulèrent. C'était le signe qu’elle était réellement redevenu une Cœur d'Or à part entière, que "la mégère" était morte. Toute fois, Pétra se permit une note d'humour, comme à son habitude, en lançant que depuis le temps qu'elle n'avait plus couché avec une homme, elle ne devait plus savoir faire l'amour. La teutonne, comme certaines l’appelaient, avait dit cela sans méchanceté, mais le doute s’était alors installer en Ariane. Après toutes ces années d'abstinence, était elle encore capable de donner du plaisir ? Le risque que cela soit le cas était trop grand. Elle décida donc de se remettre à niveau en passant le reste de la journée dans la salle d'entraînement. La Grande Sœur approuva son initiative, et envoya Isabelle pour la remplacer dans le premier temple.
Devant les statues, Ariane devint hésitante. Mu allait être son premier homme en neuf ans, elle voulait donc que ce soit sa verge qui la pénètre et non un bout d'ivoire froid et sans vie. Par contre, elle pouvait se réexercer à la masturbation mammaire, et à la fellation. Encore que la fellation était une pratique qu'elle exécrait au plus haut point. Sauf lorsque le chevalier lui rendait le plaisir qu'elle donnait dans cette position que l'on nommait soixante-neuf. Bhârat était d'ailleurs un expert dans ce domaine. Elle doutait que Mu, pour qui ce n'était que la deuxième nuit avec une femme, pourrait avoir ce genre d'envie, mais mieux valait se parer à toutes éventualités. Quoi que pour lui, elle était prête à surmonter son dégoût. Il y avait quelque chose en Mu qui lui rappelaient le maître et prédécesseur d'Aphrodite : Erik des Poissons. Cet être si doux et mélancolique qui la prenait pour sa défunte épouse. Erik, elle se souvenait encore du jour où elle avait appris sa mort. C'était Aphrodite lui même qui le lui avait annoncé. Cela remontait à six ans. Elle apportait le déjeuner au chevalier des Poissons et ce dernier lui demanda si elle était la même Ariane dont son maître lui parlait souvent. Après avoir répondu positivement, le chevalier d'or lui annonça alors froidement que, sur ordre du Grand Pope, il l'avait exécuté ainsi que toute sa famille. Une rage incommensurable s'empara alors d'elle et sur le moment elle avait eu envie de le poignarder avec son couteau viande. Mais ce n'est pas la peur d'être exécutée pour avoir attenté à la vie d'un chevalier d'or qui la retint, mais parce que dans ses yeux elle avait lu que c'était ce qu'il désirait. Un maître était comme un second père, elle était bien placée pour le savoir, et il n'arrivait pas à vivre avec son crime. Mais elle ne voulait pas lui apporter la paix de l'âme, elle voulait qu'il souffre pour le crime, le parricide même, qu'il avait commis. Elle se retint donc de le poignarder pour que la culpabilité le ronge. Si elle n'était pas déjà la mégère à cette époque, nul doute que cet événement aurait fait d'elle la femme aigrie que tout le monde connaissait.
Chassant ces mauvais souvenir, Ariane commença son entraîne en engloutissant le pénis factice dans sa bouche.

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Le nuit était tombée. Ariane descendait nerveusement les marches qui l'amenait jusqu'au temple du Bélier. Elle pensait s'être suffisamment préparée à l'idée de coucher avec Mu, mais plus elle s'approchait, et plus la peur la gagnait. Serait-elle capable de tenir son rang ? Andréa lui avait dit que Mu était d'une grande timidité, n’allait elle pas en profiter et chercher à être en position de domination ? Elle avait été la mégère tellement longtemps qu’elle craignait que cela soit devenue une seconde nature. Mais elle se gifla mentalement pour effacer ces mauvaises pensée et se redonner courage.

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Contrairement à ce qu’Ariane avait pensé, le dîner ne se fit pas en silence. Mu voulait tout connaître d'elle avant de « passer aux choses sérieuses » comme il disait. Elle lui raconta alors sa vie. Qu'elle était née au Sanctuaire, fille d'une servante et d'un ancien apprenti chevalier devenu garde après son échec à l'épreuve de l'armure de Céphée. Cette armure lui tenait vraiment à cœur car il prétendait être un descendant direct du roi fameux d'Éthiopie. Il prétendait même qu'elle ressemblait à la fameuse princesse Andromède, et pour preuve de ce qu'il disait, il gardait sur lui, avant de lui léguer, une couronne en or qu'aurait portée sa prestigieuse ancêtre lorsqu'elle fut sacrifiée au monstre Cétus après que sa mère Cassiopée ait offensé Aphrodite. Après avoir révélé cela, elle était certaine que le chevalier d'or se moquerait d'elle, mais il se contenta de sourire en disant que ce n'était pas à exclure. Elle raconta alors comment son père avait commencé à l'entraîner depuis son plus jeune âge avant de la confier à Ramphastos, chevalier de bronze du Toucan. Mu la regarda alors avec étonnement en disant qu'il connaissait bien ce chevalier qui avait été un disciple de son maître Shion, et qu'il comprenait alors mieux comme elle avait pu empêcher Kiki de se téléporter malgré le misérable cosmos qu'elle dégageait. La servante resta coite de surprise. Elle n'arrivait pas à réaliser qu’elle avait en quelque sorte suivit l'enseignement du Grand Pope. Elle en arrivait presque à regretter d'avoir abandonné son entraînement pour devenir Coeur d'Or. Le gardien de la première maison lui demanda alors qu’elle armure elle briguait à l'époque, et elle répondit que pour faire honneur à son père elle convoitait l'armure de Bronze d'Andromède. Mu lui annonça alors qu'elle avait bien fait de renoncer car c'était l'une des armure de bronze les plus difficile à obtenir, et que même en ayant continué son entraînement, elle aurait échoué et serait morte noyée lors de l'épreuve. Ariane l'approuva en ajoutant que de toute façon elle n'était pas faite pour devenir chevalier car elle ne le faisait pas pour Athéna mais pour son père. Elle allait parlé de ce qui l'avait décidé à changer de vocation, quand elle remarqua que le repas était terminé. Elle demanda alors au chevalier s'il voulait d'elle tout de suite où s'il désirait qu'elle continue son histoire. Le chevalier d'or lui laissa le choix. Le Cœur d'Or décida donc de se donner au chevalier du Bélier car en toute franchise, elle ne désirait pas parler des chevaliers qu'elle avait connu avant lui. Mu la pris alors délicatement dans ses bras pour la conduire à la chambre. Il l'assit doucement sur le lit et commença à appliqué les leçon d'Aldébéran au près de qui il avait demandé conseil après avoir remis son jeton. Tout d'abord il lui caressa la joue gauche, puis, continuant son geste, le cou. Il descendit jusqu’à l'épaule et enleva va la première bretelle de la toge. Ariane frémit. Cela faisait des lustres que l'on ne l'avait pas touchée ainsi. Elle sentait bien que le chevalier d'or la considérait comme un objet précieux, et pour l'en remercier, elle lui donnerait autant de plaisir que possible, elle tenterait même de surpasser Andréa, ce que l'on disait impossible. La main droite de Mu s'approcha timidement du sein. Mais le Cœur d'Or sentit bien que le chevalier du Bélier était plus qu'hésitant. Il effleura à peine le téton avant de retirer ses doigts, elle l'en empêcha en les plaquant contre sa poitrine avec les siens. Retrouvant de l'assurance, Mu commença à caresser avant d'étreindre avec attention le sein bien rond de sa compagne. De son autre main, il commença des chatteries sur la cuisse, puis il remonta jusqu'à la fesse droite qui eut droit au même traitement que la rondeur mammaire. Ariane n'y tenait plus. Cela faisait trop longtemps qu'elle n'avais plus ressentit autant de délectation. Elle saisit le visage du chevalier d'or et l'embrassa avec fougue. Mu se laissa faire, laissant la langue de la jeune femme se mêler à la sienne. Lorsque le baiser cessa, le Cœur d'Or prit la liberté de se dévêtir. D'un mouvement de l'épaule, elle défit la deuxième bretelle de sa toge qui tomba faute de support. Mu pu alors admirer le corps sculptural d'Ariane. Un corps profondément différent de celui d'Andréa. Elle était bien sûr bien proportionnée, mais en plus de cela, elle avait les muscles saillants, les abdominaux bien visibles, de minuscules cicatrices sur l'abdomen, bref c'était un corps de guerrière et elle l'avait entretenu même après avoir abandonné ses aspirations de chevalier. D'aucun homme normal aurait certainement été rebuté par une telle plastique, mais Mu n'était pas un homme comme les autres, c'était un chevalier, un des douze plus puissants guerriers de la Terre. Une personne comme Ariane ne pouvait être que l'idéale féminin à ses yeux. Elle connaissait la souffrance des entraînements, savait ce que c'était que de risquer sa vie. Il ne comprenait pas comment les autres pouvait préférer Andréa qui était certes d'une divine beauté, mais tellement différent d'eux aussi. Il sentait le désir de sa partenaire monter en lui ainsi que le sang affluer dans son bas ventre. Il décida alors lui aussi de se dévêtir. En voyant le membre viril du chevalier, Ariane sentit sa libido exploser. Elle avait envie de cette homme, elle avait envie de sa verge, à tel point que même les pratique qui la dégoûtaient l'excitaient. Oui, au lieu de lubrifier le pénis avec la lotion consacrée, elle voulais le faire avec sa salive. Le Cœur d'Or s'approcha de son partenaire et se mit à genoux elle prit délicatement le membre dans ses mains et ouvrit la bouche. Mu compris tout de suite son intention et s'écarta alors d'elle.
Ariane : Mais pourquoi.

Mu ne répondit rien et se contenta de l'embrasser fougueusement, imitant la technique qu’elle avait utiliser avec lui. Ariane se sentit fondre. Lorsque les deux bouche se désolidarisèrent, le chevalier du Bélier daigna répondre à la question qui lui avait été posé.
Mu : Il y a des choses que je ne peux pas laisser faire à la bouche que j'embrasse.

Des larmes de joies se mirent à couler des yeux d'Ariane. La seule personne à lui avoirs jamais dit ça avant était Erik des Poissons, et pendant un court instant elle crut le revoir devant lui. Se reprenant, le Cœur d'Or défit la fiole et entrepris le rituel de lubrification. Mu était un peu désappointé. Il aurait voulut honorer comme il se devait ce magnifique corps fait pour l'amour et la guerre de ses caresses. Mais rien ne l'empêchait de le faire en même temps que l'accouplement. Le chevalier s'approcha doucement de son amante qui s’était couchée sur le lit, et dans une pose suggestive qui l'invitait à la pénétrer. Mais avant de s'exécuter, il se mit à regarder, que dis-je, à admirer le sexe de sa compagne. Mais il n'y voyait pas un morceau de chair pourvoyeur de plaisir, non ! Il y voyait un puis, un puis qui ne donnait pas de l'eau, mais la vie. Oui, il avait devant les yeux l'origine du monde. Était-il seulement digne de l'utiliser pour son simple plaisir ? L'animal en lui se réveilla alors et lui répondit que oui avant de se rendormir. Mu combla alors le peu d'espace qui le séparait d'Ariane. Mais au lieu de se coucher sur elle, il la souleva et l'assit sur lui. Sa verge glissa facilement dans le vagin et Ariane poussa un immense soupir de libération. Enfin, après huit ans, un homme venait de la prendre. Mu commença à caresser le corps d'Ariane de ses mains, il ne voulait pas qu’un seul centimètre carré de son épiderme échappe à ses doigts, et en même temps, il faisait bouger ses reins pour agiter son membre dans son amante. Ariane sentit qu'elle allait déjà jouir, mais un Cœur d'Or ne devait pas venir aussi tôt avant un chevalier d'or. Elle voulut demander à Mu de ralentir ses mouvements, mais tout ce qui sortit de sa bouche fut son crie de jouissance. Mais le cela n'arrêta pas le gardien de la première maison qui continua à l’honorer avec passion. Mais Ariane était prête cette fois ci. Elle était bien décidée à ne pas atteindre l'extase avant Mu. Poussant tout son poids vers l'arrière elle se coucha dot au matelas et enserra le bassin du chevalier pour lui imposer son propre rythme. Mu ne comprenait pas. Il faisait pourtant tout pour satisfaire son amante, alors pour quoi cherchait-elle à avoir moins de plaisir. Il se rappela alors que le devoir des Cœurs d'Or était de donner du plaisir. A trop vouloir se comporte en gentleman, il avait conduit son amante à la faute. Il fallait qu’il trouve le juste milieux pour satisfaire les sens de sa partenaire ainsi que les siens. Il accéléra alors ses agitations afin de provoqué l'éjaculation pour pouvoir remettre les compteur à zéros. Il poussa un petit râle de contentement lorsqu'il vida sa semence dans sa partenaire.
Mu : Je suis désolé, à trop vouloir bien faire je ai fait fauter.
Ariane : Ne vous excusez pas, je suis touchée que vous ayez plus fait cas de mon plaisir que le votre.
Mu : Que fait-on maintenant ? Je crains de réitérer la même erreur.
Ariane : La nuit est encore longue, je peux vous apprendre les différentes techniques qui permettent de ménager la chèvre et le chou.

Évidemment, Mu accepta l'offre d'Ariane. Le Cœur d'Or l'initia à toutes les positions qui engendraient un plaisir mutuel, et à chaque fois le chevalier d'or l'amena jusqu'à l'orgasme. L'apprentissage dura toute la nuit durant. Tout autre Cœur d'Or, même Andréa, aurait été exténué au bout de trois assauts d'une telle fougue, mais Ariane avait subit l'entraînement des chevaliers, son endurance était surhumaine. La fatigue ne la gagna donc qu'au levé du jour. Mais si elle était épuisée, elle n'en était pas moins heureuse. Jamais elle n'aurait cru vivre un moment pareille de toute son existence. Mu aussi commençait à montrer des signe de faiblesse, du moins une partie de son anatomie. Il se blottit alors tendrement contre son amante et lui susurra à l'oreille.
Mu : Tu sais que tu es encore plus belle lorsque tu souris comme ça.

Ariane ne répondit rien et se contenta de verser des larmes de joie. La mégère était définitivement morte.


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#42 05 Dec, 2011 08:36:34

Asclepios

Julia

29/11/1981


La nuit tombait sur le Sanctuaire. Julia se préparait pour ses devoirs nocturnes, mais elle le faisait à contrecœur car elle éprouvait pour le chevalier à qui elle allait se donner une haine farouche et il ne s’agissait pas de Masque de Mort ; d’ailleurs elle ne haïssait pas le chevalier du Cancer, elle ne ressentait pour lui que de la crainte et même une sorte de respect. Non, le chevalier pour qui elle avait une réelle aversion n’était autre que Shura du Capricorne ; et pour ajouter à sa mauvaise humeur elle avait refait le même rêve qui la hantait depuis huit ans. Mais elle s’efforçait d’étouffer son ressentiment, de par son statu elle se devait de faire abstraction de ses humeurs. Enfin, il y avait toujours la solution de l‘aphrodisiaque. Elle en venait à regretter de ne pas être une ancienne prostituée comme ses sœurs car ça lui aurait donné l‘expérience de coucher avec des hommes qui ne lui plaisaient pas. En effet, contrairement aux autres Cœurs d’Or, à l’exception d’Ariane mais elle l’ignorait, elle n’avait pas été recrutée sur le trottoir, mais il s’en était fallu de peu car sa mère Galatée avait effectivement été une fille de joie. Sa mère, rien que de repenser à elle, Julia se souvenait avec tendresse de l’histoire qu’elle lui avait racontée lorsqu'elle avait atteint l‘âge de la raison, l’histoire qui l’avait amenée au Sanctuaire.


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1953


Galatée était dans son appartement. Elle était complètement désœuvrée, et ne savait pas ce qu’elle allait devenir. Son souteneur venait de l’abandonner, après l’avoir sévèrement corrigée, car elle avait refusé d’avorter après être tombée enceinte d’un de ses clients, sans savoir lequel naturellement. C’est alors que Phidias apparut. Phidias était un de ses habitués et son client préféré car il se montrait toujours très tendre. Il faisait partie de ces hommes trop laids ne pouvant trouver de douceur féminine qu’au près des femmes dites de petite vertu, car il était ce que l’on appelait communément une « gueule-cassée ». Elle l’appréciait tellement, qu’elle lui avait donné son adresse personnelle pour ne pas qu’il ait à payer l’hôtel en plus de la passe. Lorsqu’il la vit, il comprit tout de suite qu’elle avait des problèmes et lui demanda ce qui n’allait pas. Touchée par cette attention, elle lui expliqua tout.
Phidias : Oh ! Galatée, je suis désolé. Tu es dans une situation plus que difficile. Tu as été si bonne avec moi qui suis si laid que j’aimerais te venir en aide, mais je ne sais pas quoi faire.
Galatée : Tu sais, ce n’est pas vraiment pour mon avenir que je m’en fait, mais pour celui de mon futur bébé. Quand bien même je trouverais un mac plus compréhensif que le précédant qui laisserait ma grossesse aller à son terme, je ne pense pas qu’un enfant de prostitué puisse grandir normalement et je ne veux pas l‘abandonner. Pour son bonheur, je dois quitter le milieu. Malheureusement il est extrêmement difficile pour une femme de trouver du travaille, et si elle est enceinte autant dire que c’est impossible.
Phidias : Et bien, tu pourrais te marier. Tu es belle comme une nymphe, tu n’aurais aucun mal à te trouver un beau et bon parti.
Galatée : Oui, je pourrais aisément séduire un homme l’amener dans mon lit et par la suite affirmer qu’il m’a engrossée pour le forcer à m’épouser, seulement ce n’est pas comme ça que je fonctionne. Pour moi le mariage, même de raison, est quelque-chose de sacré qui ne doit pas être basé sur un mensonge. Et je ne pense pas qu’il existe un homme qui accepte de prendre pour femme une ancienne prostituer qui porte un enfant qui n’est même pas le sien. Et quand bien même il m’épouserait, je ne serais rien d’autre à ses yeux qu’une pute gratuite et je n’ose imaginer comment il traitera l’enfant. Je suis vraiment dans une impasse.
Phidias : Ne soit pas si pessimiste, il existe toutes sortes d’hommes, je suis certain qu’il en existe au moins un à Athènes qui t’acceptera comme tu es.
Galatée : J’ai couché avec tous les types d’hommes qui puissent exister sur Terre, les pires comme les meilleurs. Tu peux me croire, aucun d’eux ne ferait ça.
Phidias : Pas même … Non, oublie.
Galatée : Quoi ?! Toi tu serais prêt à m’épouser ?
Phidias : Non, je ne le pourrai jamais.
Galatée : Je ne te demande pas si tu le peux, mais si tu le veux.
Phidias : Mais bien sûr que je désir me marier, et avec toi ce serait magnifique, mais je ne veux pas t’épouser, je ne veux pas te faire gâcher ta vie avec un homme qui ne te mérite pas, un homme dont tu devras supporter la laideur tous les jours et qui fera pleurer de terreur ton enfant.
Galatée : Phidias, serais-tu en train de me dire que …
Phidias : Que je suis amoureux de toi ? Et bien oui, aussi risible que ce soit, je t’aime. Vas-y, tu peux te moquer de moi.
Galatée : Mais non, je n’ai aucune raison de me moquer de toi, au contraire je suis flattée. Tes sentiments sont la preuve que tu vois en moi une femme et non un simple objet de plaisir. Je ne partage pas ton amour, mais je suis certaine qu’avec le temps …
Phidias : Tu te rendras compte de ton erreur de t’être mariée avec un être dont la simple vue te dégoûte.
Galatée : Je t’interdis de dire ça ! Jamais ton apparence ne m’a inspiré le moindre dégoût.
Phidias : Pas même la première fois que tu m’as vue.
Galatée : Pas même ce jour là. Je reconnais avoir été surprise et avoir eu peur, mais tu t’es montré si doux, si tendre, si gentil, que j’ai espéré que tu reviennes. Ton physique est sans conteste disgracieux, mais ton âme est sans aucun doute d’une éclatante beauté et c’est tout ce qui compte pour moi. Jamais je ne regretterai de vivre avec toi. Et quant à mon enfant, il ne sera jamais effrayé par toi car ce sera le premier visage qu’il verra. Et même sans ça, il aura pour toi l’amour et le respect d’un enfant pour son père, car n’oublie pas que c’est ce que tu seras pour lui si tu m’épouses, et ça ne serait pas très loin de la vérité.
Phidias : Comment ça ?
Galatée : Je suis enceinte d’environ un mois, et ta dernière visite remonte à un mois. Il y a donc des chances que ce soit ton enfant que je porte.

Phidias resta tétanisé de stupeur un moment avant de se reprendre et de poser sa main sur le ventre de Galaté.
Phidias : Cette vie … Je suis peut être le créateur de cette vie. Pourquoi ne pas avoir commencé par me dire ça ?
Galatée : Pour ne pas que tu te sentes coupable et te forcer la main. Et puis comme je te l’ai dit rien n’est sûr. Ce serait te tromper que d’affirmer que tu es le père.
Phidias : Je comprends, mais cette minuscule possibilité que mon rêve de paternité se réalise suffit à me rendre heureux.
Galatée : Cela veut-il dire que tu es décidé à me prendre pour épouse ?
Phidias : Es-tu certaine que tu ne le regretteras pas ? Tu sais, je vis dans une communauté avec des règles strictes qui pourront te paraître étranges.
Galatée : Pour la dernière fois je te dis que non. Et ta vie ne doit pas être pire que la mienne.
Phidias : Je veux bien te croire, mais tu sais, ce sera vraiment un autre mode de vie, tu ne t’y habitueras peut être pas. Je te demande de bien réfléchir avant de prendre ta décision.

Galatée dut encore argumenter pour convaincre Phidias qu’il ne la rendrait pas malheureuse, et quelques heures plus tard il l’amenait au Sanctuaire.

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Bercée par ses souvenirs, Julia retrouva un peu de sérénité et se sentait plus apte à remplir son rôle face à Shura. Et puis elle pouvait se considérer chanceuse de ne pas avoir été affectée dans son temple depuis le jour où il s’était mis à se servir de ses jetons quotidiennement. Mais pour plus de sécurité, elle prendrait quand même l’aphrodisiaque.

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Julia était à table avec Shura. Elle ne touchait pas à son repas car la simple vue du chevalier lui coupait l’appétit. Le gardien de la maison le remarqua évidemment et s’en enquit.
Shura : Est-ce le repas que tu n’aimes pas ou ma présence ?
Julia : Mes sœurs m’avaient dit que vous étiez devenu moins directe, il semble qu’elles se soient trompées.
Shura : Seulement en ce qui concerne le sexe, pour le reste j’aime aller droit au but. Alors, qu’est-ce qui ne va pas avec moi ? Tu peux parler en toute franchise, je jure sur Athéna que je ne te châtierai pas.
Julia : J’ai deux raisons de ne pas vous apprécier. Premièrement votre comportement depuis qu’Andréa a réglé votre "problème". Je comprends que vous ayez eu envie de rattraper votre retard, mais de là à utiliser vos jetons tous les jours ça en devient grotesque ! Vous êtes un chevalier d’or nom d’Athéna ! Vous êtes sensé être un modèle de droiture ! Mais vous vous comportez comme un obsédé ! Même Bhârat de la Vierge, pourtant très porté sur le sexe, ne nous sollicitait pas autant que vous. Vous faite honte à votre armure, à votre caste, et à Athéna. Voilà ce que je vous reproche !
Shura : Et quel est la seconde raison ?
Julia : C’est personnel.
Shura : Je vois, et si je t’ordonnais de me le dire ?
Julia : Alors je peux vous affirmer que vous en mourrez de honte.
Shura : C’est toi qui le dit. Je t’insupporte donc à ce point là ?
Julia : Vous ne pouvez même pas savoir comme je vous hais.
Shura : Dommage que les Cœurs d’Or ne puissent pas refuser les jetons, la loi est bien mal faite, te voilà contrainte de passer la nuit avec moi que tu détestes.
Julia : Mais vous pouvez toujours renoncer à moi.
Shura : Je pourrais en effet, mais je dois bien t’avouer que ta défiance à mon égard te rend très attirante, je dirais même excitante. Je suis peut être un peu pervers.
Julia : Si je comprends bien ça ne vous dérange pas de coucher avec une femme contre son gréé, ce serait même le contraire.
Shura : N’exagère pas, je ne vais te violer quand même. Si vraiment je te dégoûte tant, alors je ne te toucherais pas.
Julia : Ne vous en faite pas pour ça. Même si ça me déplait, mon devoir est de coucher avec vous et je le ferai.
Shura : On croirait entendre un chevalier. Moi aussi il m’a fallu faire des choses déplaisantes pour remplir mon devoir. Mais même si je ne connais pas bien la psychologie féminine, je pense que c’est bien plus éprouvant de coucher avec un homme que l’on déteste que de devoir exécuter son meilleur ami.
Julia : Ne vous inquiétez pas, j’ai sur moi un puissant aphrodisiaque qui excitera ma libido au point que j’en oublierai avec qui je couche.
Shura : Je trouve que c’est bien dommage. Tu as plus de caractère que tes sœurs, avec toi j’ai l’impression d’être avec une vraie femme et non un pantin, et ta potion va t’avilir. Je préfère encore renoncer à toi que te voir te rabaisser.
Julia : Oh ! Serais-je parvenue à faire reculer un chevalier d’or ? Rien que pour ça je serais prête à prendre sur moi et à coucher avec vous sans l’aphrodisiaque. Mais je vous préviens que vous ne risquez pas de me faire gémir de plaisir.
Shura : Serais-tu en train de dire que tes sœurs simulent avec moi ?
Julia : Je ne mets en aucun cas vos « talents » en doute, mais les sentiments ont leur rôle à jouer.
Shura : Voilà un défi bien intéressant. Je te conseille de manger pour prendre des forces car je ne vais pas te laisser dormir cette nuit avant de faire sortir de ta bouche un son satisfaisant.
Julia : Je vous souhaite bien du courage.

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Le repas s’était terminé et Julia se trouvait à présent dans la chambre de Shura. Elle attendait debout que le chevalier commence sa besogne. Plus vite il commencerait, plus vite son calvaire se terminerait. Le chevalier, qui s’était déjà dévêtu, se plaça derrière elle et la déshabilla en enlevant les bretelles de la toge des épaules qui glissa élégamment le long de son corps jusqu’au sol. Shura, toujours dans le dos de Julia, commença alors à lui masser la poitrine tout en lui suçant le lobe de l’oreille. Il abandonna ensuite l’un des seins et fit glisser son index libre le long de sternum de son amante et descendit jusqu’au nombril qu’il chatouilla. Il descendit encore jusqu’au pubis et en caressa tendrement la toison. A peine le chevalier du Capricorne eut-il effleuré le triangle pileux que le Cœur d’Or eut du mal à réprimer un premier frisson de plaisir. Shura compris alors que Julia était extrêmement sensible au niveau de sa capillarité, et lâcha son sein pour glisser ses doigts dans les accroche-cœurs châtains de sa partenaire. La jeune femme se raidit alors et ses tétons se durcirent instantanément. Au fur et a mesure qu’il jouait avec les boucles noisettes, le corps du Cœur d’Or se recouvrait de sueur à cause de l’excitation et son clitoris finit par entrer en érection. Le gardien du dixième temple pinça alors délicatement le sensible petit bout de chair gorgée de sang, et Julia dut encore une fois serrer des dents pour ne pas crier sa jouissance. Mais les spasmes musculaires de son corps, ainsi que la cyprine qui se mit à couler à flot de son vagin trahissaient l’orgasme qu’elle venait d’avoir.

Shura : Je suis impressionné par ta volonté, admiratif même. Tu serais une femme normale, nul doute que tu resterais de marbre toute la nuit. Seulement tu n’es pas une femme normale, tu es un Cœur d’Or, autrement dit tu as été sélectionnée car tu avais des prédispositions naturelles pour cette tache, tu fais partis des douze femmes les plus dévouées, sensibles et surtout libidineuses du monde, car une femme ne peut pas livrer son corps aux appétits des hommes quasiment sans aucune rétribution en retour sans avoir un grand appétit sexuel, même si elle n‘en a pas conscience. Les dés étaient pipés dès le début, tu ne pouvais pas gagner. C’est pourquoi, si tu abandonnes, je te concède la victoire et ne te toucherais plus de la nuit ni ferrais appel à tes services les prochaines fois que tu viendras dans mon temple. Mais si tu persistes à vouloir rester muette, j’irais jusqu’au bout moi aussi et ta défaite sera alors inéluctable et humiliante. Alors, que décides-tu ?

Julia tourna la tête pour lancer à Shura un regard mélangeant à la fois la haine et le mépris. Elle lui aurait bien dit ouvertement qu’elle se moquait bien de sa « clémence » et qu’elle la trouvait même insultante, mais elle savait que tous les mots qui sortiraient de sa bouche seraient empreints d’un ton lascif.
Shura : Toi quand tu as décidé quelque chose tu vas vraiment jusqu’au bout. Très bien, c’est toi qui l’as voulu …

Shura repris ses attouchements sur le corps de Julia, mais afin de faire monter le plaisir lentement, il ne caressa ni la chevelure, ni la toison pubienne. Ses mains jouaient avec les seins tendis qu’il frottait son pénis dur comme de la pierre contre les lèvres humides du sexe féminin. Cette lente ascension de la jouissance était presque une torture pour Julia qui se retenait de gémir à chaque seconde. Plusieurs minutes passèrent puis, comme se laçant de jouer avec sa partenaire, le chevalier pénétra la servante sans crier gare. A peine le gland était il entré à l’intérieur de son être que Julia poussa un vibrant crie orgasmique ; et tandis que Shura s’agitait en elle, des larmes de dégoût d‘elle-même et de culpabilité perlèrent de des ses yeux pendant toute la durée de l’ébat pour le plaisir qu’elle prenait avec cet homme qu’elle détestait de tout son être pour avoir exécuter son petit frère et fait le malheur de sa famille.

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30/11/1981

Le soleil commençait à se coucher sur le Sanctuaire et Julia, après avoir passé toute la journée dans le bain de la salle de relaxation pour se purifier car elle se sentait souillée après la nuit passé avec Shura, y serait encore si elle n’avait pas à observer un rituel qu’elle exécutait depuis huit ans. Seulement elle devait passer par le temple du Capricorne et après ce qui s’était passé la veille cette idée lui déplaisait fortement, mais elle ne se pardonnerait jamais de manquer une seule fois au cérémonial qu’elle s’imposait ; et puis rien ne disait qu’elle croiserait le chevalier. Malheureusement, alors qu’elle avait traversé la moitié de la maison, il apparut revêtu de son armure. Julia crut qu’il allait lui barrer le passage pour s’amuser, mais à sa grande surprise il mit un genou à terre en baissant la tête.
Shura : Je ne sais pas quoi dire, mon comportement de l’autre soir est inexcusable. J’ai été aveuglé par mon envie, mon obsession même, de coucher avec tous les Cœurs d’Or. Mais même si tu as changé de nom, j’aurais du te reconnaître, le son de ta voix, ta façon de t’exprimer, ton attitude, tout cela aurait du me faire deviner qui tu étais vraiment ! Je ne me suis rendu compte de ma faute que bien trop tard lorsque tu as quitté mon temple, et je connais la véritable et juste raison qui te fait me détester. Quel torture j’ai du t’infliger en t’obligeant à coucher avec moi, l’exécuteur ton petit frère. Je ne te fais pas l’affront de te demander pardon car je suis impardonnable, je veux juste que tu croies en la sincérité de mon sentiment de culpabilité et de mes regrets Julia, ou devrais-je dire Éolia sœur d’Aïolos.
Éolia : Agir sans réfléchir et regretter après, déjà la première fois qu’on s’est rencontré tu t’es conduit de cette manière. Tu venais à peine d’être nommé chevalier et tu as voulu te mesurer à mon frère qu’on disait déjà très puissant pour connaître ta valeur. Tu as attaqué sans même savoir s’il était tout seul.
Shura : Je m’en souviens, et comme tu te cachais dans l’ombre d’un pilier derrière lui, il n’a eu d’autre chois que d’encaisser Excalibur car s’il l’avait évité tu aurais été touché et serait sûrement morte. Mais en voyant ton frère saigné d’une éraflure au front, tu es sortie de ta cachette et lui a bandé sa blessure avec le ruban rouge que tu avais dans les cheveux tout en me houspillant comme si je n’étais qu’un gamin de sept ans irresponsable.
Éolia : Tu étais alors un gamin de sept ans irresponsable. Tu es passé outre l’interdiction faite aux chevaliers d’or de se battre entre eux. Après m’être découverte, Aïolos n’a eut d’autre choix que de me présenter à toi. Bien entendu il a juste dit que j’étais une servante sans préciser quel était mon titre exact.
Shura : Si je n’avais pas manqué de te tuer, je n’aurais sûrement pas réalisé à quel point je m’étais comporté stupidement et jamais je ne serais devenu ami avec ton frère.
Éolia : Et jamais tu n’aurais pu l’éliminer deux ans plus tard. Car en t’entraînant tous les jours avec lui tu as fini par connaître tous ses points faibles.
Shura : Éolia, je sais que la perte de ton frère a été dure, mais il a trahi Athéna en tentant de l‘assassiner, je n’ai fait que rendre justice.
Éolia (les larmes aux yeux) : Faux ! Tu l’as tué pour te prouver que tu l’avais dépassé ! Les traîtres à Athéna doivent finir leurs jours à Cap Sounion ! Tu pouvais le capturer en lui coupant les tendons ou même les jambes.
Shura : Tu te trompes, c’est justement pour lui éviter cette fin atroce que j’ai pris sa vie ! Aïolos était tellement résistant que son supplice aurait duré des années, aurais-tu supporté de le voir souffrir aussi longtemps ?
Éolia : En tant que grande sœur certainement pas, mais en tant que serviteur d’Athéna j’aurais pris sur moi. Je suis heureuse de savoir que tu l’as tué par amitié, mais tu n’as pas vu assez loin. S’il avait été fait prisonnier, mon frère aurait été interrogé pour savoir s’il avait des complices. Comme il n’était plus là, on s’est tourné vers ses proches. Aïolia étant chevalier d'or personne n’osa s’en prendre à lui et quant à moi mon lien de parenté a été caché à tous même au Grand Pope, afin que personne ne sache que deux chevaliers d’or avaient une prostituée comme sœur. Il ne restait donc que notre père. Il a été atrocement torturé pendant plusieurs jours et si notre mère n’était pas morte en mettant Aïolia au monde je n’ose imaginer ce qu’elle aurait subi. Et je ne peux même pas me recueillir sur sa tombe sous peine de paraître suspecte.
Shura : Comment es-tu certaine de ce fait ? C’est Aïolia qui te l’a dit ?
Éolia : Il ne sait pas que je suis sa sœur, il m’a toujours pris pour notre mère et il avait trois ans lorsqu’il fut recruté pour être chevalier, gardant cette fausse image qu’il avait de moi, et après il a cru qu’elle était morte peu de temps après le début de son entraînement. Il n’y a que trois personnes qui connaissent mon secret, toi, la Grande Sœur, et Altaïr le maître d’Aïolos. C’est lui qui m’a tout dit du triste sort de papa. Et je vais te dire une bonne chose, chaque fois que je me souviens de ça, il m’arrive de songer que si c’est ça la justice d’Athéna, alors Aïolos a bien fait de trahir. Maintenant tu m’excuseras mais j’ai à faire.
Shura : Attends ! Je sais qu’après ce que je t’ai fait je ne le mérite pas, mais j’aimerais savoir pourquoi tu as choisi d’être Cœur d’Or. Aïolos m’avait confié que votre père était tailleur de pierre, et que c’est pendant qu’il était apprenti qu’il a été défiguré par un morceau de roche qui lui est tombé dessus et défoncé la boite crânienne. C’est l’une des taches de serviteur considérées comme noble et donc ceux qui la pratiquent sont protégés, alors pourquoi as-tu « vendu » ton corps ?
Éolia : Par amour pour mes frères. Je ne sais pas si tu le sais, mais tous les enfants nés au Sanctuaire qui ont entre trois et quatre ans subissent un examen pour savoir s’ils peuvent devenir chevaliers. Je l’ai passé, Aïolos l’a passé à quatre ans et a été confié à Altaïr. J’ai été triste, et surtout inquiète, d’être séparée de mon frère, mais Altaïr était bon et après chaque journée d’entraînement il le ramenait à la maison. Aïolia avait à peine un an lorsqu’il est devenu chevalier et dû quitter la maison pour protéger son temple. Je me suis occupée de mon second frère en remplacement de notre défunte mère jusqu’à ce que l’on me l’enlève et le mette sous la tutelle d’Aïolos. Je me suis alors mise à me ronger les sangs sur le devenir de mes frères au point de perdre le goût à la taille de la pierre alors que je voulais succéder à notre père. Il a remarqué mes états d’âme et m’a parlé des Cœurs d’Or et du fait qu’elles côtoyaient les chevaliers d’or tous les jours. J’ai vu dans cette fonction le moyen de veiller sur mes frères, mais j’ai dû attendre mes dix-huit ans pour me faire enrôler. C’est ce jour là que j’ai été voir mon frère pour la première fois depuis des années et que tu es apparu.
Shura : Je comprends, je te remercie d’avoir répondu à ma question et je te présente mes plus humbles excuses pour avoir dit que tu étais lubrique.
Éolia : Tu n’as pas as t’excuser pour ça car tu avais raison. De part ma mère prostituée, j’ai le goût du sexe dans le sang, et sans ça je n’aurais jamais pu revoir Aïolos une dernière fois avant sa trahison. Cela va faire dix ans aujourd’hui.
Shura : Je vois, je ne te retiendrais pas plus longtemps.

Sans mot dire, Éolia continua son chemin et une fois certaine qu’elle avait quitté son temple, Shura laissa les larmes qu’il avait retenues pendant tout le face-à-face couler. Jamais il n’avait pensé avoir fait tant de mal à Éolia, et il avait été tenté de lui dire toute la vérité, que ce n’était pas son frère mais lui qui avais trahi Athéna. Mais il savait que cela aurait augmenté ses souffrances plus qu’autre chose, et elle n’aurait pas compris que l’élimination d’Athéna, et avec elle d'Aïolos qui avait tenté en vain de la protéger, était un mal nécessaire. Seul des hommes puissants pouvaient assurer la protection de la planète face aux divinités hostiles et qu’une jeune fille en aurait été incapable. En plus de cela, cette vérité l’aurait mise en danger, Saga aurait su d’une façon ou d’une autre qu’il avait vendu la mèche et ce serait débarrassé d’elle ou aurait chargé quelqu’un de le faire. Vraiment, elle serait plus heureuse dans l’ignorance, l’aveugle de naissance ne regrettant pas le soleil qu’il n’a jamais vu.

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Éolia était dans le temple du Sagittaire. Elle s’y rendait tous les ans pour honorer le souvenir non pas de son frère, mais de son père. Elle pleurait tout en tenant dans ses mains un marteau et burin cadeau que leur père avait offert à Aïolos, un jour où il était venu remplacer des dalles usées, afin qu‘il n‘oublie pas sa famille. Mais ce n’était pas, comme elle le faisait d’habitude, des larmes de tristesses qu’elle versait mais de rage. Sa nuit avec Shura et leur récente discussion avaient ravivé sa haine du Sanctuaire et son envie de rejoindre Aïolos dans la trahison. C’est alors qu’une idée lui vint. Le cauchemar qui venait la hanter depuis huit ans chaque fois que leur anniversaire approchait, ce cauchemar où son traître de frère soutenait une révolte menée par cinq chevaliers en leur répétant sans cesse la même phrase en grec ancien, langue qu’elle n’avait pas réussit à apprendre et donc ne comprenait malheureusement pas. Et bien cette phrase elle allait la graver dans la pierre. Serrant les outils de son père elle se mit à marteler comme une forcenée un mur inscrivant les mots comme elle les entendait dans son songe. Chaque coup de burin qu'elle martelait était autant de coup de poings qu'elle imaginait donner à Athéna. Elle termina en signant du nom de son frère. Elle se doutait bien que plus tard le message sera masqué par des serviteurs mais ça l’avait soulagé de l’écrire. L’esprit apaisé, elle retourna dans son temple croyant laisser derrière elle un message de haine alors qu’elle venait de graver : « A vous jeunes garçons je confie Athéna ». L’histoire était en marche.

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04/02/1987

La Bataille du Sanctuaire s'était terminée la veille. Athéna avait accordé un congé aux serviteurs mais certains Cœurs d'Or avaient décidé de travailler quand même, ou plutôt de tenir compagnie aux chevaliers d'or dont elles étaient les plus proches car certaines qu'ils avaient besoin du soutiens de personne en qui ils pouvaient faire confiance après avoir été trompés durant treize années par Saga. C'était le cas de Éolia qui avait décidé de veiller sur le dernier membre de sa famille vivant, bien que n'aillant jamais été de service dans son temple pour éviter que le chevalier ne lui donne un jeton et commette sans le savoir un inceste.
Éolia regardait son frère dormir paisiblement, elle avait l'impression de revenir plusieurs année en arrière et de le revoir tout bébé. Comme il était mignon et innocent à l'époque. Soudain, les premiers signes de réveille se firent voire chez Aïolia et lorsqu'il ouvrit les yeux il se mit à regarde Eolia avec étonnement.
Aïolia : Maman ?! Une seconde, ma mère est morte, alors ... Qui êtes vous ?
Éolia : Je ... Je me nomme Julia, je suis un Cœur d'Or.
Aïolia : Étrange, je ne t'ai jamais vu dans mon temple.
Éolia : Le ... Le hasard du destin à voulu que je n'y ai pas été affecté avant aujourd'hui.
Aïolia : Elle me ment, je le sens, aussi bien sur son nom que sur la raison de son absence dans mon temple, mais pourquoi ? Dit ? As-tu entendu ce que j'ai dit lorsque je me suis réveillé.
Éolia : Oui, et je dois dire que je ne sais pas si je dois me sentir gênée ou flattée.
Aïolia : Tien ! Elle dit enfin la vérité. C'est moi qui devrais me sentir gêné, honteux même, d'avoir confondu ma mère avec quelqu'un de ton espèce, une vulgaire prostitué.

A peine le chevalier eut-il finit sa phrase qu'il se fit violemment souffleter par sa sœur.
Éolia (les larmes aux yeux) : Comment peux tu dires une chose pareille ?! Sais-tu seulement qui était ta mère ?! Ce qu'elle faisait avant d'épouser ton père ? Comment elle l'a connu ?
Aïolia : Parce que tu prétends avoir cette connaissance toi ? Pourquoi me tutoie-t-elle tout à coup, et de manière si naturelle ? Et pourquoi est-ce que je n'arrive pas à m'en offusquer ?
Éolia : Oui, mais comme je sens que tu mettras ma paroles en doute, va à Rodorio et demande à voir Démétrios, c'est un ancien tailleur de pierre et celui qui a tout appris à ton père. Il répondra a tout ce que tu veux savoir sur ton passé avant qu'Aïolos ne s'occupe de toi.

Sans attendre de réponse, Éolia sortit du temple, et en la regardant s'en aller, Aïolia ne put s'empêcher de trouver qu'il se dégageait d'elle la même noble prestance que son frère.

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Temple du Sagittaire


Cela faisait plusieurs heures qu'Éolia se trouvait dans la maison gardée jadis par son frère. Depuis le début elle n'avait cessé de pleurer en tenant ses outils de sculptures en main. Elle s'en voulait d'avoir aussi longtemps cru en la trahison d'Aïolos alors que dans son fort intérieur elle savait qu'il était innocent. Regardant le message qu'elle avait gravé cinq ans de cela elle ne put s'empêcher de s'interroger à haute voix.

Éolia : Qu'est ce que ça veux dire ? Que m'as-tu fais écrire petit frère ? Je sais à présent que ce n'est pas un message de haine envers Athéna mais au contraire un message d'amour, mais je ne le comprends pas. Comme maman je ne connais pas le grec ancien. Quel est donc le sens de ces mot que tu as gravé à travers mon bras ?
Une Voix : « A vous jeunes garçons je confie Athéna »

Éolia se retourna de stupeur et vit une silhouette dorée s'approcher d'elle.
Éolia : A ... Aïolos ? C'est toi ?
Aïolia : Je ne serais pas le seul à m'être trompé de personne aujourd'hui.
Éolia : Oh ! C'est vous chevalier Aïolia je vous pris de bien pardonner ma méprise.
Aïolia : Ce n'est rien, et au contraire ça me flatte depuis que je connais la vérité sur mon frère, et j'ai aussi appris d'autres vérités en suivant ton conseil.
Éolia : Vous êtes donc allez voir Démétrios.
Aïolia : Oui, malheureusement par son grand âge il était proche de la sénilité et certains de ses propos n'avaient pas de sens, mais j'ai bien compris que ma mère était une femme de petite vertu que mon père avait épousée.
Éolia : Vous avez toujours autant de dédain envers les femmes comme moi et surtout elle malgré ce que vous venez d'apprendre, c'est désolant. N'est-ce pas avoir de vertu que de donnez, sinon de l'amour, de la tendresse et de la passion à des hommes qui en ont besoin comme votre père défiguré ?
Aïolia : Mais comment sais-tu autant de choses sur moi à la fin ?! Tu sembles même plus proche de ma famille que je ne l'ai jamais été ? Qui es-tu ? Une ancienne apprenti de mon père qui s'est reconvertie ? Étais-tu promise à mon frère ? Je te somme de me répondre.

Éolia resta longtemps silencieuse avant de répondre.
Éolia : Galatée, ta mère, n'est pas venue seule au Sanctuaire.
Aïolia : Tu serais de la famille de ma mère ? Ma tante ?
Éolia : Non, je suis ta sœur. Notre mère était enceinte lorsqu'elle épousa notre père.
Aïolia : Je ... Je ne peux y croire, je le saurai si j'avais une grande sœur, je l'aurais vu avant de devenir l’apprenti d'Aïolos.

Éolia commençait à avoir les larmes aux yeux.
Éolia/ : Mais tu m'as vu Aïolia, sauf que tu n'a jamais su que j'étais ta sœur. Maman ... Maman n'a pas survécu lorsqu'elle a accouché de toi.
Aïolia : Arrête de dire des conneries ! Je me souviens très bien de ma mère lorsqu'elle me prenais dans ses bras !!!
Éolia : C'était moi, tu m'a toujours pris pour notre mère.
Aïolia : Tu mens !
Éolia : Alors pourquoi m'as-tu appelez "maman" ce matin ? Tu t'es souvenu de mon visage et de ce qu'il t'inspirait. Je ne ressemble pas à notre mère, je tiens plus de notre père, c'est d'ailleurs comme ça que je sais que je suis bien sa fille et non celle d'un quelconque client de maman.

Aïolia allait ordonné à Éolia de cesser ses mensonge lorsqu'il se souvint de la façon dont Démétrios n'avait cessé de l’appeler.
Aïolia : Quel est ton nom, ton vrais nom.
Éolia : Je me nomme Éolia.
Aïolia : C'est ... C'est donc vrai ! Tu ... Tu es ma grande sœur. Mais alors pourquoi fais tu cette occupation si dégradante.
Éolia : Aïolia, Aïolos te dirais comme moi que rien de ce qui es fait au nom d'Athéna n'est dégradant. Toi et tes compagnons combattez pour la protéger, et moi et mes sœurs nous nous chargeons d'assurer le repos du guerrier et contrairement à ce que tu penses c'est une tache aussi noble que la tienne.
Aïolia : Je ... Je ne suis pas encore convaincu de la noblesse de ta fonction, mais une chose est certaine, quand tu parles j'ai l'impression d'entendre Aïolos me faire la morale.
Éolia : Maman disais que nous étions des jumeaux nés à huit ans d'intervalle.
Aïolia : Notre mère ... Pourrais-tu m'en parler s'il te plaît ?
Éolia : Je pensais que tu ne me poserais jamais la question.

Dernière modification par Asclepios (05 Dec, 2011 12:44:55)


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#43 11 Dec, 2011 12:57:34

Asclepios

NAOMI

Mars 1982

Les premières lueurs de l’aube s’étendaient sur le Sanctuaire qui s’éveillait doucement et paisiblement. Naomi était déjà réveillée et se rhabillait. Elle venait de passer la nuit avec Aphrodite, une formidable nuit même, comme toutes celles qu’elle avait passé dans ses bras. Le chevalier des Poissons était sans conteste son amant favori. Ses sœurs lui préféraient Aldébaran pour sa douceur, mais c’était justement ce qu’elle lui reprochait. Le chevalier du Taureau avait tellement peur de faire du mal à ses partenaires, qu’il se contrôlait sans cesse, jamais il n’avait laissé libre court à toute la sensualité dont il était capable. Alors que Aphrodite, lui, ne se retenait pas, il se donnait tout entier, corps et âme, à celle qui partageait sa couche, lui communiquant ainsi toute sa passion. Avec lui, elle avait vraiment l’impression de fusionner, de ne former, pour un court instant, qu’un seul être. Avant lui, seul Bhârat avait été capable de lui faire atteindre une telle extase. Avant de quitter la chambre, elle jeta un dernier regard sur le chevalier qui dormait comme un bienheureux. Et comme souvent elle se mit à se demander si dans d’autres conditions elle n’en serait pas tombée amoureuse. Mais cette pensée sur laquelle elle s’attardait tendrement d’habitude fut rapidement chassée par une tache de la plus haute importance qu’elle se devait d’accomplir. D’un pas prompt elle se dirigea vers son temple pour prendre l’amulette lui donnant le pouvoir d’un chevalier d’or puis se dirigea encore plus rapidement vers la demeure du Grand Pope. Les gardes la voyant arriver, et surtout son symbole d’autorité, s’écartèrent en s’inclinant mais surtout en ressentant une grande inquiétude. Même s’ils n’avaient jamais connu cette situation, on les avait prévenus que lorsqu’un Cœur d’Or venait voir le Grand Pope, cela était le signe d’une nouvelle tragique pour le Sanctuaire, cela signifiait qu’un chevalier d’or, un des plus grand serviteur d’Athéna, s’était comporté de façon ignoble, et dans leur esprit, un seul nom leur vint : Aïolia, le frère du traître Aïolos. Lui seul était susceptible de souiller son armure. Et cette réflexion fut faite par toutes les sentinelles qu’elle croisa jusqu’à enfin arriver devant le Grand Pope après qu’il lui ait accordée audience.
Saga : Quelle est la raison de ta venue Cœur d’Or ? .
Naomi : Grand Pope, comme vous me l’aviez demandé il y a plus de dix ans, je viens vous faire mon rapport sur les chevaliers d’or.
Saga : Un rapport sur les chevaliers d’or que je t’aurais demandé il y a dix ans ? Excuse-moi, mais je suis un vieil homme et ma mémoire n’est plus ce qu’elle était. Rappelle-moi donc ce qui m’a poussé à te charger d’une telle mission et n’omet aucun détail.

Naomi resta un moment silencieuse avant de répondre.

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1970

Assis sur son trône, Shion regardait la femme que Altaïr lui avait amenée. Après avoir donné congé au chevalier d’argent, il ouvrit le dialogue avec la nouvelle venue.

Shion : Bonjour mon enfant, sais-tu pourquoi tu es ici ?
Naomi : Oui, le chevalier de l’Aigle m’a tout expliqué et je suis prête à devenir Cœur d’Or
Shion : Quel est ton nom et d’où viens-tu ?
Naomi : Je m’appelle Naomi, et je viens du Japon.
Shion : Bien, très bien même, tu sais mentir avec talent Li Xiu-Bao.
Li Xiu-Bao : Pardons ?!
Shion : Tu as très bien entendu. Je sais qui tu es, tu es Li Xiu-Bao, dite la veuve du Yangzi, agent de la République Populaire de Chine, mais tu as récemment déserté pour te réfugier au Japon. Comme tu peux t’en rendre compte notre service de renseignement est des plus performant. Il y a cependant une chose que nous ignorons, c’est la raison de ta défection.
Li Xiu-Bao : Cela est-il réellement important ?
Shion : Oui, si tu as déserté parce que tu en avais assez d’user de ton corps alors tu ne peux devenir Cœur d’Or car il nous faut des femmes totalement volontaire.
Li Xiu-Bao : Ne vous inquiétez pas, ce serait plutôt le contraire. Non, c’est pour redevenir humaine que j’ai déserté, j’en avais assez de la façon contre-nature dont on m’avait ordonné éliminé les agents ennemi ou bien les opposants au régime. Je devais les assassiner pendant que nous faisions l’amour, je donnais la mort dans un acte pourvoyeur de vie.
Shion : Je vois, tu n’es finalement pas la personne que je cherchais car je voulais aussi profiter de tes talents d’assassin.
Li Xiu-Bao : Je ne comprends pas, Altaïr m’a expliquer que les Cœurs d’Or étaient au service exclusif des chevalier d’or, vos plus puissants et nobles combattants, à quoi servirait une tueuse parmi elle ?
Shion : Je vais te l’expliquer, mais je devrai t’effacer la mémoire par la suite car ce que je vais te révélé ne doit être connu que par Athéna, le Grand Pope, et celle qui doit accomplir la tache que tu refuseras certainement. L’ordre des Cœurs d’Or est aussi vieux que celui de la chevalerie. Cependant, même si moi et mes prédécesseurs en ignorons le but premier, il est improbable que Athéna, une déesse vierge, l’ai créé uniquement pour le bon plaisir des chevaliers d’or. Je sais par exemple que l’une de leurs attribution est de rappeler à ces êtres quasi divins, ces demi-dieux, qu’ils ne sont finalement que des hommes. S’ils venaient à l’oublier, il est certains qu’ils finiraient par être corrompus par leurs pouvoirs, à se croire égaux aux dieux, voir supérieurs.
Li Xiu-Bao : Et ils risqueraient de se soulever contre Athéna n’est-ce pas ? Je suppose que l’assassin que vous cherchez doit éliminer ceux qui malgré les Cœurs d’Or ne redescendent pas sur Terre.
Shion : Tu as parfaitement compris la situation. Si cette tache d’élimination incombe à un Coeur d’Or, c’est parce que la déesse a interdit aux chevaliers d’or de se battre entre eux, et pour qu’un être humain normal abatte l’un d’entre eux, il faut qu’il le frappe au moment où il est le plus vulnérable, au moment où ils ne sont plus que des hommes, ce moment où tu déteste temps voler une vie. Tu comprends à présent pourquoi tu ne peux convenir à la tache que je prévoyais t’incomber.
Li Xiu-Bao : Une dernière question avant que vous ne m’effaciez la mémoire, il y a souvent de tels renégats parmi votre élite ?
Shion : De toute l’histoire du Sanctuaire, il n’y a eu qu’un seul précédent et c’est cause de cela qu’il fut décider qu’un Cœur d’Or serait choisi pour éliminer cette menace.
Li Xiu-Bao : Dans ce cas, je ne vois pas d’objection à devenir votre assassin car je ne pense pas que j’aurais à tuer, et dans le cas contraire ce sera pour une ultime fois car je me suiciderai tout de suite après.

Shion resta longtemps sans mot dire à darder Li Xiu-Bao du regard.
Shion : Je lis dans tes yeux que tu es décidée et volontaire pour cette tache à la fois ingrate et noble, je te remercie de porter le fardeau de la mort sur tes épaules. Je vais à présent t’expliquer en détail ta mission. Une nouvelle génération de chevaliers d’or va faire bientôt son apparition, et c’est sans doute elle qui devra combattre lorsque le mal refera surface, c’est elle que tu devras surveiller. Tu devras faire attention à ce qu’ils disent, à leur attitude, et aux possibles confidences qu’ils te feront sur l’oreiller, et de me rapporter ce qui t’inquièteraient le plus affin que je puisse statuer si ce n’est que de l’orgueil ou une dangereuse mégalomanie et dans ce cas agir en conséquence. Mais avant cela, il faudra que tu me fasses un rapport sur les douze nouveaux chevaliers après que tu les aies rencontrer pour avoir tes premières impressions. Pour que tu puisse remplir ta mission à bien, je dois te dire comment tu pourras venir me faire tes rapports sans que j’ai te convoquer. La Grande Sœur, celle qui serra officiellement ton supérieur hiérarchique, te l’expliquera quant tu la verras, mais je doit te dire comment tu pourras venir me faire tes rapports. Les Cœurs d’Or ne sont pas rétribuées en argent lorsqu’elles se donnent aux chevaliers d’or, mais en privilèges, elles peuvent alors demander une audience au Grand Pope si elles le souhaitent et c’est pendant cette audience que tu feras pars de tes observations. Pour facilité ta mission, je te donne le droit d’aguicher les chevaliers d’or, droit que n’ont pas les autres Cœurs d’Or car leur rôle est d’assouvir le désir et non de le créer. Tu devras en faire usage avec une discrétion plus grande encore qu’avec tes précédentes victimes car les chevaliers sont très alerte pourront remarquer que ton comportement diffère de celui des autres membres de ta caste.

Le Grand Pope se leva de son trône et sortit un coffret qui se trouvait dessous.
Shion : A présent je dois te parler de la partie la plus ingrate de ta tache, celle de l’élimination d’un chevalier d’or qui se seraient « égaré ». Si je juge qu’un des gardiens des temple du Zodiaque représente la moindre menace, je te remettrai ce coffret don seuls Athéna, mon prédécesseur, moi, mon futur successeur, et toi à présent connaissent l’existence, la cachette, et le contenu. Dans cette cassette se trouve la seul arme autorisée au Sanctuaire, une lame sacrée, une lame dont la déesse use lorsque qu’elle doit faire couler son sang. C’est avec cette lame que tu accompliras ton devoir. Tu es à présent armée de toute les connaissances nécessaires pour ta mission, Altaïr t’attends derrière la porte pour te conduire au près de celles que tu appelleras bientôt tes sœurs. Sache avant de partir que, quelque soit l’opinion que tu as de toit même ou de tes actions, ton dernier meurtre sera bénit.

Li Xiu-Bao s’inclina et se retira.

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Mars 1982

Saga regardait silencieusement Li Xiu-Bao songeur. Shion avait tout prévu, même sa trahison. La seule chose à laquelle l’ancien Grand Pope n’avait pas pensé était qu’il passerait à l’acte avant ses quinze ans, avant l’âge de rencontrer les Cœurs d’Or. Il n’avait pas non plus imaginé que la dague d’Athéna pouvait être trouvé par hasard comme il l’avait fait. C’étaient des signes qui ne trompaient pas, les dieux eux même avait voulu que ce soit lui qui prenne la place de ce vieux fou.
Saga : Très bien Li Xiu-Bao, je te remercie de m’avoir rafraîchi la mémoire, cependant ton rapport est à présent inutile vu que le traître s’est manifesté il y a déjà neuf ans. Cependant, garde quand même un œil sur Aïolias le chevalier du Lion, il pourrait être fait du même bois que son frère.
Li Xiu-Bao : Très bien Grand Pope.

Li Xiu-Bao s’inclina et se retira.

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La nuit était tombé depuis fort longtemps sur le Sanctuaire, comme tous ceux qui n’étaient pas de garde Saga avait succombé à Hypnos. Mais alors qu’il dormait paisiblement, un ombre blanche se glissa discrètement dans sa chambre et s’approcha en toute description de lui. Elle s’arrêta un instant, sortit une dague en or de sa tunique immaculée, et l’abattit sur le dormeur. Mais alors que l’assassin était certain d’avoir réussi son coup, il remarqua qu’il avait juste transpercé l’oreiller et que le lit était à présent vide.
Saga : Et bien Li Xiu-Bao, pour quoi cet acte de trahison ? Pourquoi veux-tu m’assassiner, moi le Grand Pope ?
Li Xiu-Bao : Parce que tu n’es pas le Grand Pope imposteur !!!

Le Cœur d’Or se rua sur Saga pour tenter de le poignarder.
Saga : GENROMAHOKEN !!!!

Un mince trait d’énergie sortit du doigt du chevalier des Gémeaux pour aller s’abattre sur le front de Li Xiu-Bao qui resta tétanisée, comme si son corps ne lui obéissait plus.
Saga : Tu es à présent sous mon contrôle, bien que tu sois encore consciente de tes actes, tu vas me dire comment tu as deviné que je n’étais pas Shion.
Li Xiu-Bao : Je … Je l’ai tout de suite su lorsque tu as dit ne pas te rappeler m’avoir confié la surveillance des chevaliers d’or. Je … Je ne t’ai pas tout raconté. Shion … Shion m’avais aussi dit que s’il disait avoir oublié ma mission, soit il était devenu gâteux et inutile, soit qu’un imposteur avait pris sa place. Dans … Dans les deux cas il m’a ordonné que je devais tuer le Grand Pope.
Saga : Et comment as-tu fais pour arriver jusqu’à moi sans te faire repérer ? Même un espion aussi habille que toi n’aurait pas pu échapper à la vigilance de tous les gardes du palais.
Li Xiu-Bao : Sh … Shion m’a montré un passage secret.
Saga : Un passage secret que je n’aurais pas encore découvert depuis tout le temps que j’occupe sa place ? Intéressant, très intéressant ; dis moi où il se trouve.
Li Xiu-Bao : Jamais !!!!

Dans un dernier sursaut de volonté Li Xiu-Bao retourna la dague contre elle. Malheureusement, Saga la devança et s’entailla la paume en bloquant la lame à main nue.
Saga : Tu ne manques pas de ressource, Shion a fait un excellant choix. Je devrais te tuer pour le secret que tu viens de découvrir, mais ce serait du gâchis que de me priver de tes compétences.
Li Xiu-Bao : Je … Je ne travaillerai jamais pour toi.
Saga : Tu n’as pas le choix, tu es toujours sous mon emprise, je dirais même qu’après ton geste vain de résistance tu es à présent sous mon contrôle totale. Écoute bien mes ordres, tu vas oublier tout ce qui s’est passé aujourd’hui depuis notre entre-vue, je suis le Grand Pope Shion et ta tache est à présent d’éliminer tous les chevaliers d’or qui douteraient de moi. Est-ce bien claire ?
Li Xiu-Bao : Oui Grand Pope Shion.
Saga : Bien, tu peux retourner dans tes quartiers par le même chemin que tu as pris pour venir.

Li Xiu-Bao s’inclina et Saga la regarda partir et poussa un soupir de soulagement une fois qu’elle eut passé la porte. Shion avait vraiment choisi le meilleurs des assassins, si ce qu’il avait appris ce matin ne l’avait pas empêché de bien dormir, nul doute qu’elle serait parvenu à le tuer. La chance non les dieux, étaient décidément de son coté, plus de doute possible, c’était à lui qu’ils avaient confié la tache de protéger la Terre et non à Athéna, et cela son autre coté qui se lamentait de l’échec du Cœur d’Or serait tôt ou tard obligé de l’admettre.


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#44 18 Dec, 2011 16:48:35

Asclepios

Isabelle

02/02/1987

Isabelle se trouvait dans la maison du Cancer avec le petit déjeuner du chevalier d’or le protégeant. Mais alors que son gardien attendait toujours son repas proche de l’entrée du temple, il n’y avait cette fois personne sur la surface de combat. Cela ne pouvait signifier qu’une seule chose, Maque de Mort d’habitude très matinal, au point où le jour de son premier réveil il s’était déjà levé avant l’arrivée du Cœur d’Or, était encore endormi et elle allait devoir le réveiller. Avec appréhension, la servante se dirigea vers la chambre du chevalier. Elle sera le deuxième Cœur d’Or à s’y rendre, personne à part Andréa n’y était entré. Comme l'avait raconté la benjamine de la caste, absolument tout le temple était couvert de visages humains, et Isabelle s'étonna de ne pas en trouver sur la porte de la chambre, mais au moment de pousser la poignée, elle craint d'en voir un apparaître, ce qui n'arriva heureusement pas. Une fois dans la chambre, elle avança jusqu'au lit avec une appréhension grandissante. Après tout, Masque de Mort ne supporterait sans doute pas que l'on trouble son sommeil. Mais elle reprit courage en se disant qu'elle ne risquait qu'une mort rapide ce qui, en comparaison des nombreux passages à tabac que lui avaient infligés ses anciens souteneurs, n'était rien. Se penchant vers le chevalier endormit, elle lui demanda doucement à l’oreille de se réveiller. Le gardien de la quatrième maison commença à bouger dans son lit en grognant puis se mit à bailler nonchalamment avant de s’ébrouer mollement les cheveux d’une main tendis qu’il se frottait les yeux de l’autre. Une fois totalement réveillé il posa son regard sur la servante et un rictus malicieux se dessina sur son visage.
Masque de Mort : Qu’est-ce que tu fous là toi ?
Isabelle : Mon devoir chevalier, je viens vous apporter votre petit-déjeuner.
Masque de Mort : Aujourd’hui j’aimerais bien quelque chose de plus consistant.

Joignant le geste à la parole, Masque de Mort tira Isabelle jusqu’à lui et la, plaque sur le lit, puis il commença à lui caresser les seins et le pubis. Ses intentions étaient on ne peu plus claire.
Isabelle : Chevalier, je vous en prie, ne faite pas ça ! Si vous désirez coucher avec moi il faut que vous suiviez le protocole. Vous devez me donner un jeton et attendre ce soir.
Masque de Mort : Je ne veux pas attendre, je te veux tout de suite !

Le chevalier d’or arracha les vêtements de la servante, son regard était empreint de folie et de lubricité.
Isabelle : Je vous en supplie, ne faite pas ça !
Masque de Mort : Ta bouche dit non mais le langage de ton corps raconte tout autre chose, tu mouilles même déjà comme une salope. Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même, il ne fallait pas être aussi bandante.
Isabelle : Ce n’est pas ce que je veux dire ! Si vous couchez avec moi maintenant, vous serez banni du Sanctuaire !
Masque de Mort : Tu me dénoncerais malgré les plaisirs inconnus que je m’apprête à te faire découvrir ?

Si elle n’avait pas aussi peur, Isabelle aurait certainement éclaté de rire. Qu’est-ce que ce jeunot pourrait bien lui apprendre qu’elle n’ai déjà expérimenté avec ces anciens clients dont certains avaient des pratiques des plus excentriques, et qu’elle n’appréciaient pas vraiment par ailleurs. Même le viol elle y avait déjà malheureusement goûté.
Isabelle : Même si je ne disais rien, mon retard alertera mes sœurs et, quand bien même je leurs mentais sur le temps anormalement long passé dans votre temple, votre réputation est telle qu’on me fera passer un examen pour vérifier si j’ai eu ou non un rapport sexuel. Êtes-vous certain de vouloir risquer votre armure, votre vie peut être, pour quelques instants de plaisirs ?
Masque de Mort : Une autre que toi m’aurait convaincu d’arrêter dès le début, mais toi, toi, je te désire depuis si longtemps que je suis prêt à tout perdre pour toi.

Isabelle ne sût que répondre à Masque de Mort pour le faire changer d’avis ; en fait elle n’en avait plus du tout l’envie. Pour elle, ce que le chevalier venait dire c’était qu’il la préférait à Athéna, elle était plus importante à ses yeux que la déesse qu’il avait juré de servir et protéger. Quel plus beau compliment pouvait-on faire à une femme ? Et puis malgré la rudesse de ses attouchements, ses gestes n’en restaient pas plus doux que la majorité de ces anciens clients.
Isabelle : Vous avez gagné, je suis toute à vous chevalier ; et n’ayez crainte, je dirai que c’est moi qui vous ais aguiché.
Masque de Mort : Je ne t’ai rien demandé.
Isabelle : Je sais, je le ferai parce que j’en ai envie.

En dernier signe d’acceptation, Isabelle releva la tête pour donner un baiser au chevalier. Masque de Mort devina tout de suite son geste et plaqua sa bouche contre la sienne pour l’embrasser langoureusement. La langue du protecteur du temple du Cancer explorait avec dextérité toute la cavité buccale du Cœur d’Or, réussissant même à lui titiller la glotte et à s’introduire à l’entrée de l’œsophage. En même temps qu’il flattait sa gorge, ses mains caressaient toujours de façon experte ses seins et son entrejambe. Il serrait sa poitrine fermement mais sans luis faire mal, quant aux autres doigts ils titillaient son point G déclenchant un flot incessant de liquide séminal ; et quant il cessa son baiser, ce fut pour mieux enfoncer dans sa bouche ses phalanges dégoulinantes de l’élixir d’amour. Isabelle les suça sans réfléchir et devinait ce que Masque de Mort voudrait par la suite. Elle savait par expérience que les hommes faisaient toujours ça avant de demander, ou d’exiger, une fellation. Mais ce qui différait des autres fois, c’est qu’elle-même désirait ardemment prendre le sexe dans sa bouche. Comme preuve de son envie elle caressait déjà délicatement la verge de son partenaire pour patienter avant de l’engloutir. Jamais le sexe d’un homme ne lui avait fait autant envie.  Lorsque enfin le chevalier libéra sa bouche elle se baissa automatiquement pour y accueillir le pénis. Mais le gardien de la maison ne lui en laissa pas le temps. La saisissant par le bassin, il la retourna affin que chacun fasse face au pubis de l’autre. La jeune femme, une fois remise de sa surprise, commença alors sans attendre son excitation buccale. D'abord, elle lécha langoureusement de bas en haut la tige tout en massant délicatement les testicules. Une fois la verge complètement humectée, elle titilla l'urètre puis de sa langue agile et experte elle chatouilla le gland toujours recouvert par le prépuce. Évidemment Masque de Mort n'était pas resté inactif et avait depuis longtemps commencer son cunnilingus. Mais contrairement à tout à l'heure où elle avait été prise au dépourvu, Isabelle était prête cette fois et ne se laissait pas submerger par le plaisir. Il y en allait de son honneur, elle était une professionnelle et il était hors de question qu'un amateur, aussi doué soit-il, se montre plus talentueux qu'elle dans son domaine ; chevalier d'or ou non.
Isabelle décalotta délicatement le petit  bout de chair rose avec ses lèvres et le prit en bouche afin de le lécher comme s'il s'agissait d'une sucette tout en masturbant la verge du cercle qu'elle avait formé avec son pouce et son index.
Le Cœur d'Or sentait les effets que produisait sa petite gâterie par les difficultés croissante qu'avait le chevalier à continuer à flatter son vagin. Elle continua ce petit jeu jusqu'au moment où elle estima avoir fait suffisamment languir son partenaire. Ouvrant grand la bouche, elle engloutit entièrement le pénis et commença la succion. Masque de Mort ne parvenait plus à bouger, ses seuls mouvements se limitaient à des spasmes de plaisir. Mais soudain, il se releva et plaqua de nouveau Isabelle contre le lit, mais sur le ventre cette fois ci. Saisissant le drap, il s'en servit pour lui attacher les mains derrière le dos. Malgré ce regain de violence, Isabelle ne s'inquiétait pas ; car comme tout à l'heure ces gestes, bien que brusque, ne lui causaient aucune douleur. Et puis elle commençait à bien cerner le personnage, c'était un dominateur et il se devait de reprendre le contrôle de la situation, mais il semblait avoir aussi un certain respect pour son partenaire.
Anticipant les désirs de Masque de Mort, elle leva sa croupe pour qu'il puisse la prendre en levrette. Le chevalier ne la fit pas attendre et la pénétra tout de suite. Isabelle poussa un « oui » libérateur, depuis qu'elle avait donné son consentement pour coucher avec lui elle attendait ce moment avec impatience.
Les va et viens de Masque de Mort était tout en puissance et la sensation de force était accentuée par l'une de ses mains qui tenait fermement le lien de fortune qui immobilisait les bras de la servante, et l'autre qui enserrait son cou. Il lui susurrait parfois des phrases salaces à l'oreille avant d'en mordiller le lobe. Mais tout cela il le faisait avec une telle maîtrise que cela engendrait de plaisir plutôt que de la douleur.
Les coups de reins de Masque de Mort se firent tout à coup plus rapide et de son coté Isabelle avait de plus en plus de mal à tenir sur ses genoux. L'orgasme était proche pour tous les deux. Lorsqu'il vint, le chevalier se coucha de toute sa masse sur le Cœur d'Or qui, sans force, s'écroula sous son poids. Sentant qu'elle allait étouffé, elle se débattit pour se dégager et dans ses gesticulations, elle tomba du lit. Lorsqu'elle de releva, elle remarqua que ses mains étaient de nouveau libres et, plus étrange, elle portait sa nuisette ; et en regardant mieux elle ne se trouvait pas dans la chambre de Masque de Mort mais dans la sienne. Tout ceci n'avait été qu'un rêve. Mais pourquoi avait-elle donc fantasmé sur le plus effrayant des chevaliers d'or ? La réponse était simple, elle avait toujours été attirée par les mauvais garçons. C'était d'ailleurs pour son petit ami de l'époque, un petit malfrat, qu'elle avait commencé à se prostituer. La vrai question était plutôt pourquoi avait-elle fantasmer sur lui seulement maintenant ? Autre question, pourquoi le gardien de la quatrième maison n'avait-il jamais fait appel au service des Cœurs d'Or ? Il était le seul des « vertueux », dont elle ne connaissait pas la raison de la chasteté. Et pourquoi elle ne lui demanderait pas directement ? Comme elle se l'était dite dans son rêve elle ne risquait que la mort et elle avait déjà connu pire. Et puis sa tombait bien car comme dans son rêve c'était bien aujourd’hui qu'elle était de service dans la maison du Cancer.

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TEMPLE DU CANCER

Comme à son habitude, Masque de Mort était à l'entrée de sa demeure pour recevoir son petit-déjeuner. Face à lui se trouvait une Isabelle plus tremblotante qu'à l’accoutumer. Le Cœur d'Or se demandait où avait bien pu passer tout son courage ? Cette hardiesse qu'elle avait ressenti était elle un rêve elle aussi ?
Le chevalier prit le plateau des mains de la servante tétanisée avant de s'en retourner dans son temple. Mais avant de disparaître dans l'obscurité qui y régnait, il s'arrêta.
Masque de Mort : Si tu as quelque chose à me dire, dit le vite et ne me fait pas perdre plus de temps.

Isabelle sursauta surprise qu'il ait deviné ses intentions, mais le fait qu'il l'autorise à lui parler chassa un peu sa peur.
Isabelle : Et ... Et bien, j'aurais une question à vous poser. Si ... Si vous le voulez bien.
Masque de Mort : Pose ta question.
Isabelle : J'ai ... J'aimerai savoir pourquoi ... Pourquoi est-ce que vous n'utilisez pas vos jetons ?

Masque de Mort qui n'avait pas bougé se retourna alors et s'approcha du Cœur d'Or pour la regarder droit dans les yeux. Isabelle avait l'impression que le chevalier était en train de lire au plus profond de son âme.
Masque de Mort : Pour ne pas vous souiller.
Isabelle : Nous souiller ? Je ... Je ne comprends pas. Si vous étiez aussi mauvais qu'on le raconte, vous vous moqueriez éperdument de ça, à moins que ... Chevalier, ne me dites pas que tout ceci n'est qu'une vaste comédie ?

Les yeux de Masque de Mort se révulsèrent et Isabelle crut qu'il allait la tuer soit pour l'avoir « insulté » soit pour l'avoir percer à jour.
Masque de Mort : Ah ! Ah ! Ah ! Tu as bien deviné. Je suis Masque de Mort du Cancer ! Le messager de la mort d'Athéna, et qui endosse toutes les morts faite en son nom. Je suis la part d'ombre du Sanctuaire qui rend le reste lumineux. Car il ne faut pas s'y tromper, tous les chevaliers ne sont rien d'autres que des assassins au service d'Athéna et les chevaliers d'or ne font pas exception. Sans moi qui revendique ouvertement mes victimes ils perdraient tous de leur noblesse. Mais assumer ce rôle est se condamner à la solitude. Ma réputation est telle la maladie qui porte le nom de ma constellation, comme une tumeur  tout ce qu’elle touche est perverti aux yeux des autres. Aucun de mes frère d’arme ne voudra dans son lit d’une femme qui a couché avec moi.
Isabelle : Je … Je comprends, et vous êtes un excellent acteur, cependant …
Masque de Mort : Cependant ?
Isabelle : Cependant, vous être un piètre menteur. Vous jouer votre rôle de salaud à la perfection car ça fait des années que vous le tenez, mais l’explication que vous m’avez donnée sur le pourquoi de ce rôle manquait cruellement de conviction, et cela parce que vous ne vous étiez pas préparé à ce que l’on doute de vos mauvaises actions. Je vous prie de me pardonner cette réflexion, mais mon ex était plus crédible quant il prétendait m’aimer. Mais sachez cependant que je ne chercherai pas à savoir quelle est la véritable raison de cette mise en scène. Je tiens quand même à vous dire que si vous trouvez votre secret trop lourd à porter seul, mes oreilles vous seront ouverte et ma bouche fermée, même si vous venez de perdre tout l’attrait que vous aviez à mes yeux.
Masque de Mort : Comment ça ?
Isabelle : Les sales types ont toujours été mon genre et je viens de découvrir que vous êtes en réalité un gentil garçon. Je n’ai même plus peur de vous parler franchement.
Masque de Mort : Tu ferais mieux de partir maintenant, les autres vont s’inquiéter de tout le temps que tu passes dans mon temple aujourd’hui.
Isabelle : Ne vous inquiétez pas, je suis une mauvaise actrice mais une excellente menteuse. Je trouverai une explication convaincante.

Isabelle repartit laissant Masque de Mort dans l’expectative. Peut être qu’à son retour de sa mission au Cinq Pic il lui dirait tout, peut être …


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#45 28 Dec, 2011 18:27:48

Asclepios

Elizabeth

1957

Dans son temple de la Vierge, Bhârat était en pleine méditation, ou plutôt il songeait à la façon dont il honorerait ce soir le Cœur d'Or à qui il avait donné le jeton. Mais soudain un vent froid troubla sa réflexion.
Bhârat : Cela faisait longtemps que tu n'étais plus revenu au Sanctuaire Borée du Verseau, mais je ne pensais pas que ça suffirait à te faire oublier que tu n'avais pas à me demander la permission pour traverser ma demeure, mon ami.

Le protecteur de la onzième maison ne dit rien et se contenta de se coucher sur le flanc en face de son frère d'arme.
Borée : Quel camarade je serais si je ne saluais pas comme il se doit mon meilleurs ami ?
Bhârat : Alors ? Qu'en est-il de ta recherche de disciple ? La pêche a été bonne ?
Borée : Décevante, la seule personne prometteuse était une française mais malheureusement mariée. Trouver un disciple s'avère une tache des plus ardus, j'ai toujours cru que mon maître m'avait découvert facilement mais je me suis trompé. Tu devrais d'ailleurs toi aussi te dépêcher de trouver un remplaçant, tu es le doyen des chevaliers d'or quand même.
Bhârat : C'est au disciple de trouver son maître et non le contraire. Lorsque le moment sera venu, c'est lui qui viendra à moi ; et ce sera pareil pour toi.
Borée : J'espère pour Athéna que tu as raison. Sinon ! S'est-il passé des choses importantes, ou du moins intéressantes, durant mon absence ?
Bhârat : A part le mariage du petit Mario du Cancer, rien. Ah ! Si ! Nous avons récemment accueilli un nouveau Cœur d'Or, une jeune fleure encore innocente de dix-sept printemps au nom d'Elizabeth et sujette de sa très gracieuse majesté dont elle est l'homonyme. Et elle porte en elle tout le flegme de sa patrie.
Borée : « Sa très gracieuse majesté » ? Dans tes méditations aurais-tu oublié que ça fait dix ans que ton pays a obtenu son indépendance ?
Bhârat : Les chevaliers d'Athéna n'ont pas de pays, ils sont des citoyens du monde.
Borée : Je serai toujours étonné par la façon dont un pervers comme toi peut sortir des phrases aussi belles.
Bhârat : Je ne suis pas pervers, je suis les préceptes bouddhiques d'Ikkyû. Ce n'est pas plus pervers que ta philosophie d'Epicure.
Borée : Cela fait quand même de nous les seuls chevaliers à ouvertement apprécier les bonnes choses de la vie. Cette Elizabeth, par exemple, je suis certain que tu n'as pas tardé à goûter à ses charmes.
Bhârat : Pas encore, même si elle ne refuserait pas le jeton, je ne la sens pas prête pour ça. Je peux lire dans ses yeux qu'il lui reste des regrets de sa vie passée.
Borée : Tu es trop sentimental ! Cette fille est là de son plein grée et en toute connaissance de cause. S'il lui reste des regrets c'est notre devoir de chevaliers d'or de les lui faire oublier en lui faisant passer une nuit mémorable. Dès qu'elle sera affectée dans ma maison, je lui ferai découvrir les plaisirs de la chair.
Bhârat : Alors tu n'attendras pas longtemps, c'est aujourd'hui.
Borée : Très bien ! Dans cas je vais te laisser pour aller remettre cette jouvencelle sur le droit chemin comme l'une de ses compatriote l'avait fait avec moi.

Le chevalier du Verseau se leva pour aller rejoindre sa demeure tout en se frottant les mains de satisfaction. Pour la première fois il allait prendre un pucelage avant son comparse. D'un pas empressé il monta les marches mais il ralentit à l'entrée de son temple pour y entrer en toute discrétion affin d'observer sa future conquête avant de l'aborder. Il devait bien l'étudier afin de déduire selon sa gestuelle quelles parties de son corps étaient les plus sensibles ; comme il le ferait face à un adversaire pour trouver ses points faibles. En cela le combat et l'amour étaient plus que semblables. Se fondant dans l'ombre, Borée s'approcha subrepticement de la servante. Elizabeth était affairée à faire avec application le ménage. Le gardien de onzième maison remarqua cependant que ses mouvements différaient des autres Cœurs d'Or, elle avait un maintient et une gestuelle d'une grande maîtrise et élégance qui donnaient l'impression qu'elle ne sortait absolument pas du même monde que ses aînées. On aurait dit une jeune fille de bonne famille, c'était à se demander ce qu'elle faisait là. Jugeant qu'il avait récolté assez d'information sur sa proie, il décida de sortir de l'ombre l'aborder.
Borée : Ainsi les rumeurs étaient fondées, un des joyaux de la couronne d'Angleterre a atterri au Sanctuaire.

Sous l'effet de surprise la jeune femme sursauta mais se ressaisit rapidement et s'empressa de faire la révérence pour saluer Borée.
Elizabeth : Mes hommages chevalier. J'espère m'occuper comme il se doit de votre temple.
Borée : Mais que voilà une servante zélée … Pour être tout à fait franc, je m'en fiche royalement ! Ce qui m'intéresse c'est de savoir si tu peux satisfaire mes appétits.

Le chevalier du verseau donna  un jeton, qu'il avait été chercher à la vitesse de la lumière, à la jeune femme qui  l'accepta sans montrer un seul signe de gène et lui tendit en échange la broche symbole de sa virginité.
Elizabeth : C'est un honneur pour moi d'avoir suscité votre intérêt. Si vous souhaitez souper, puis-je savoir ce que vous désirez ?
Borée : Oh ! Tu n'as même pas rougi ; aurais-tu réussi à tromper tout le monde, même les experts, sur ton innocence ?
Elizabeth : Comme on vous l'a affirmé, j'ai toujours mon pucelage. Mais étant donné que j'ai accepté toutes les taches imputées aux Cœurs d'Or, il serait malséant de ma part de m'effaroucher. 
Borée : Ton aplomb me plait ! Mais ça me plairait plus de te le faire perdre. Demande à l'intendance de préparer des dolmades, de la moussaka, du tzatziki, et pour finir un baklava en guise dessert. Et pour arroser le tout une belle amphore de vin.
Elizabeth : Désirez-vous votre vin pur ou coupé avec de l'eau ?
Borée : Pur ! Quelle question stupide !
Elizabeth : Je vous demande humblement de me pardonner chevalier, je me suis permise de penser que vous aimeriez boire votre vin comme dans la Grèce antique.
Borée : Ne te flagelle pas pour si peu. Tu as fait honneur à ton rang en cherchant à anticiper mes désirs. Bien ! J'en ai fini avec toi pour le moment, il faut que j'aille présenter mes salutations au Grand Pope et lui faire mon rapport.

Borée prit la direction du temple d'Athéna, mais il s'arrêta brusquement après avoir dépassé Elizabeth.
Borée : Ah ! J'ai failli oublier, fait en sorte que ta sœur Lithos ne sache rien de tout ceci.
Elizabeth : Il en sera fait comme vous le désirez chevalier.
Borée : Tu ne me demandes pas pourquoi ?
Elizabeth : Je n'ai pas à m'interroger sur vos souhaits, ma tache consiste juste à les exécuter.

Le chevalier du Verseau reprit sa route. L'échange avec Elizabeth fut court mais il lui fut suffisant pour se rendre compte que la docilité de la jeune femme, bien qu'elle ne soit pas forcée, n'était pas naturelle et il comptait bien mettre cette nuit à contribution pour découvrir ce qu'elle cachait.

________________________________________________________________________

L'heure du dîner approchait. Dans son temple du Verseau Borée, vêtu d'une simple toge, se préparait à recevoir Elizabeth. En gelant les particules d'eau de l'air, il érigea une table et deux couchettes pour manger le repas à la mode antique, et afin que le Cœur d'Or ne souffre pas du froid il couvrit celle qu'il lui destinait d'une couverture bien isolante. A présent que tous les préparatifs étaient terminés, il se coucha sur sa banquette et attendit la jeune femme qui n'allait pas tarder à arriver. Et en effet le Cœur d'Or fit son apparition dans sa tunique transparente et en portant dans les bras le large plateau contenant le repas. La belle britannique ne semblait aucunement gênée de dévoiler ainsi son corps  et malgré l'encombrement de ses bras elle se déplaçait aisément. Bien que débutante elle donnait vraiment le l'impression d'avoir fait ça toute sa vie.
Borée : Tu es pile à l'heure. Installe-toi et faisons ripailles.

Elizabeth obtempéra et posa le plateau avant de prendre sa place. Borée tendis alors le bras pour saisir un dolma mais au moment de le mettre en bouche il s'arrêta.
Borée : Es-tu certaine que Lithos n'a pas appris que ce repas m'était destiné ?
Elizabeth : Je n'ai rien dit chevalier, mais mon silence ne peut rien assurer puisque les affectations dans les temples ne sont pas un secret.
Borée : C'est vrai, je l'avais oublié. Goûte la première.
Elizabeth : Très bien chevalier.

Sans aucune hésitation  la servante prit un autre dolma et croqua dedans. Le chevalier du Verseau se rendit tout de même compte qu'elle s'était figée un instant avant de refermer sa mâchoire.
Borée : Alors ? C'est bon ?
Elizabeth : C'est délicieux chevalier !
Borée : Ouf ! Je suis rassuré. Je sais que la question te brûle les lèvres et que tu n'oseras pas  me la pauser alors je vais t'expliquer les raisons de ma méfiance. Il se trouve que Lithos s'est amourachée de moi et comme preuve d'affection elle s'est décidée à préparer elle-même tous mes repas. Malheureusement cette étourdie manque toujours de m'empoisonner car elle confond constamment le sel et le sucre. C'est pourquoi je devais m'assurer que les plats étaient mangeables.

Un léger sourire se mit à poindre au coin de la bouche du Cœur d'Or.
Borée : Puis-je savoir ce qu'il y a de si drôle ?
Elizabeth : Veillez accepter mes excuses chevaliers, mais vous n'avez pas choisi la bonne personne pour goûter. Nous autres anglais sommes reconnus pour avoir une gastronomie des plus excentriques et mangeable seulement par nous. Le dolma était bien salé, mais je l'aurais peut être aussi trouvé bon s'il avait été sucré.

Borée partit soudainement d'un vibrant éclat de rire.
Borée : Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! C'est vrai que ça ne m'était pas venu à l'esprit. Mais même si j'y avais pensé, je n'aurais pas tenu compte de ce cliché même s'il était fondé par une part de vérité. Et en parlant de vérité, j'aimerais bien connaître celle sur toi car je sens bien que ce que tu montres à tout le monde n'est qu'une façade et je ne tiens pas à coucher avec un mensonge.
Elizabeth : La vérité, chevalier, est que je ne fais que suivre l'enseignement que j'ai reçu au prix des sacrifices de toute ma famille.
Borée : Sacrifice, j'adore ce mot ; il est si souvent accompagné de celui de tragédie. Raconte moi donc ton histoire pendant que nous mangeons. Si elle me plait, je te promets une défloraison sans aucune douleur ni larme.
Elizabeth : Je me nome Elizabeth Sunbeach, je vivais à Londres dans le quartier de White Chapel avec ma mère Victoria et mes grandes sœurs Catherine, les jumelles Anne et Mary,  Emma et Margaret ; toutes prostitués. J'ai pu échapper à ce sort car elles ont toutes monnayé ma liberté en doublant la part qu'elles versaient à leur souteneur. Le peu qu'il leurs restait servait à payer l'Appletown Institut, l'école privée pour fille dans laquelle j'ai été envoyée. Elles souhaitaient toutes que je devienne une femme honnête et respectable, que je vive la vie qu'il leurs étaient interdit de mener. Tout se déroulait à merveille pour moi, j'étais une élève brillante et assidue. Lady Appletown, la directrice, la seule personne au courant de mes origines, reconnaissait même qu'on ne pouvait pas douter que j'étais une jeune femme de bonne famille. Elle me nommait en plaisantant, mais avec grande affection, sa « fair lady ». La seule ombre au tableau est que pendant que ma famille était dans le dénuement le plus totale, je vivais une vie de princesse en comparaison.
Borée : Et c'est à ce moment que vient que vient le « malheureusement » tragique qui t'a conduit jusqu'ici.
Elizabeth : En effet. Des idées malsaines, ou plutôt en totale contradiction avec l'enseignement que je recevais, me sont venues en même temps que la puberté. Je me sentais de plus en plus attirée pars mes professeurs hommes et aussi par certaines de mes camarades de classes.
Borée : Allons ! Toutes les jeunes femmes passent par là ! Tu l'as dit toi-même, c'était la puberté.
Elizabeth : Pas à ce point là chevalier. Toutes les nuits je me caressais en rêvant d'être étreinte par un voir plusieurs hommes ou femmes, mon esprit devenait un récipient de luxure. Ma mère m'avait dit une fois que si elle et mes sœurs n'avaient jamais cherché à changer de vie, alors qu'en mettant un peu d'argent de coté elles auraient très facilement pus quitter le trottoir, c'est parce que quelque part elles aimaient ça. Il fallait que je me rende à l'évidence, les chats ne faisaient pas des chiens, moi aussi j'avais le vice dans le sang ! Ma famille avait tenté de chasser cette partie de mon être en m'éloignant, mais finalement tout était revenu au galop. Je ne pouvais pas accomplir les devoirs d'une bonne épouse, je serais devenue infidèle et dépravée, le contraire de ce que ma famille souhaitait. Mais je ne pouvais pas accepter que tous ces sacrifices puissent être vains. J'allais me servir de tout ce que j'avais appris mais dans un autre but que celui initialement prévu. Je suis allée voir Jack, le souteneur de ma famille, et lui ai proposé de faire de moi une prostitué de luxe en échange de la liberté de ma mère et mes sœurs. J'ai argumenté en disant qu'il gagnerait plus avec moi seule qu'avec elles toutes réunies et que j'étais même prête à dévoyer des filles de l'institut pour qu'il puisse se constituer un réseau. Qu'il n'avait pas d'autre choix car son plan initial, que j'avais deviné, était tombée à l'eau car il ne pouvait plus me faire chanter après mon futur mariage pour m'extorquer de l'argent pour ne pas qu'il révèle mes origines à l'homme que j'aurais épousé.
Borée : Et bien voilà un homme bien fourbe qui aime l'argent.
Elizabeth : En effet, seulement quand j'espérais encore devenir une femme honnête j'avais de mon coté prévu de dire la vérité à mon futur mari ; mais revenons à mon histoire. Je disais donc que je venais de faire une proposition que Jack ne pouvais pas refuser.
Borée : Je sens venir un autre « malheureusement ». Il a refuser n'est-ce pas ?
Elizabeth : Vous avez vu juste chevalier. Il m'a argué qu'il était plus lâche que vénal et que s'il me faisait entrer dans « l'entreprise familiale » ma mère et mes sœurs l'étriperaient . Il a rajouté que même dans le cas contraire il me savait trop gentille pour être rentable, qu'il me savait capable de faire crédit à des clients. J'ai accueilli ses raisons avec scepticismes, je savais qu'il avait toujours rêvé de me mettre dans le circuit, et surtout de m'apprendre les ficelles du métier comme il l'avait fait avec mes sœurs ; ça se lisait dans ses yeux. Mais je n'ai pas tardé à apprendre la véritable raison. Il m'a dit qu'il avait entendu parler d'une organisation, je ne pense pas qu'il savait qu'il s'agissait du Sanctuaire ni qu'il connaissait son existence, qui recrutait des prostitués qui avaient le même esprit que moi et qui payait ce qu'ils voulaient les proxénètes pour les leurs racheter. Je ne sais pas quand il a imaginé ce plan mais j'avais bien compris qu'il comptait me vendre à un tel prix qu'il n'aurait plus à compter sur les versements de ma mère et mes sœurs pour vivre. Ne voyant pas d'autre solution que la sienne, j'ai accepté. Je me souviendrai toute ma vie de son sourire à ce moment là. Je ne sais pas comment, mais il avait depuis longtemps deviné comment je tournerai et avait dès le début prévu de me vendre au Sanctuaire et avait déjà pris contacte.
Borée : L'imbécile ! C'est à la prostituer de décider si elle veut ou non devenir Cœur d'Or, pas au maquereau. S'il ne t'avait rien dit et que des recruteurs étaient venus te voir il aurait payé de sa vie à vouloir vendre une femme non consentante.
Elizabeth : Je crois qu'il le savait, sinon il aurait tenté de me vendre plus tôt, après tout l'âge minimum pour être Cœur d'Or est de quinze an et j'en ai dix-sept.
Borée : Ce Jack semble en connaître beaucoup sur le Sanctuaire, mais j'ai du mal à croire que quelqu'un qui me parait si méprisable puisse être un de nos interlocuteur avec le milieu.
Elizabeth : Je préfère ignorer comment il a eu vent de tous les détails car j'en ferai certainement des cauchemars. Je pense qu'il est inutile que j'entre dans les détail pour la suite de l'histoire car elle doit être commune à chacune de mes consœurs. J'ai été abordée peu de temps après par un représentant du Sanctuaire qui m'a expliqué ce que l'on attendait de moi et je me suis retrouvée ici.
Borée : En effet, la fin de ton récit est tout à fait banale, mais elle arrive en même temps que celle du repas. A présent que j'ai la pense bien remplie, je vais me faire une joie de déverser en toi le contenu de mon bas ventre.

D'une pensée le chevalier du Verseau rendit sa forme liquide à la couchette de glace sur laquelle Elizabeth était posée et elle se retrouva au sol et complètement trempée. L'eau cola sa toge à sa peau ce qui fit ressortir ses formes déjà largement mises en valeur par le vêtement. La jeune femme  était secoué sporadiquement par des soubresauts. Mais ces tremblements n'étaient nullement dus au froid ou à la peur, ils étaient en fait l'expression de son excitation. Ce désir charnel qui la brûlait et l'avait fait abandonner les rêves et les espoirs placés en elle allait enfin être assouvi.

Borée : N'ai crainte, ton histoire ma plu et comme promis je me montrerais très doux. Mieux encore, je vais te faire vivre une telle extase que tu me demanderas toi-même de te pénétrer.

Le gardien de la onzième maison du Zodiaque se pencha lentement sur la servante pour la prendre dans ses bras et l'amener jusqu'à la chambre. Cette dernière qui avait cru qu'il allait la prendre à même le sol ressentit un étrange mélange de soulagement et de déception.
Dès qu'il la posa sur le lit Borée se mit à délicatement la déshabiller. Posant les mains sur ses hanches découverte, il les fit lentement remonter le long du corps tout en le caressant pour le faire frissonner de lascivité ; entraînant par la même la toge. Borée admira un moment le corps dénudé dont ne transpirait aucune gêne et qui n'attendait qu'une seule chose : qu'on l'étreigne. Il montrait cependant aussi une passivité qui ne plaisait pas au chevalier. Mais il savait très bien comment arranger ça. Malgré ses envie de luxure Elizabeth n'en était pas moins une ingénue et il allait de ce pas la faire réagir. Il saisi un des pieds par le talon et commença à lui lécher les orteils.
Elizabeth : Cor Blimey !!! Que faites-vous chevalier ?! C'est sale, arrêtez !!!
Borée : Il n'y a aucune partie de corps qui ne soit sale. Crois-tu que j'ignore les ablutions que toi et tes comparses faîtes chaque fois qu'un jeton vous est donné ? Mais j'apprécie que tu m'adresses enfin la parole sans que tu en attendes l'autorisation. Tu viens enfin de te conduire comme un être humain. Car c'est-ce que tu es et je vais te traiter comme une amante tout le long de cette nuit.

Le gardien de la onzième maison repris ses préliminaires buccaux. Il humecta consciencieusement le pied puis s'attaqua à la jambe pour remonter jusqu'au pubis. Cette dernière partie n'avait nullement besoin d'être stimulée car elle était déjà humidifiée par la cyprine qui suintait  du vagin et faisait scintiller sa toison encore naissante. Mais Borée s'y attarda quand même juste pour le plaisir d'entendre les petits cries effarouchés et énamouré qui allaient sortir de la bouche d'Elizabeth. Et il ne fut pas détrompé, le Cœur d'Or laissa échapper de sa bouche un petit cri strident de surprise et de plaisir.
Borée : Tu émets des sons intéressants, laisse moi donc découvrir toute ta gamme.

Le chevalier du Verseau introduisit un de ses doigt dans le vagin d'Elizabeth et le fit consciencieusement tourner autour de la parois humide et palpitante ; à chacun de ses mouvements la servante émettait un cri de plaisir différant de l'autre, on aurait dit un musicien accordant son instrument. Soudain, la jeune femme poussa une clameur plus stridente que les autres, son corps sursauta d'un seul coup puis fut parcourut de petits spasmes et sa respiration se fit haletante. Borée venait de toucher son point G et elle avait eu un puissant orgasme.
Borée : Je crois que j'ai un peu trop forcé sur le La, on va peut être en rester là pour cette nuit.
Elizabeth (haletante) : Non … Je … Je n'ai pas encore … accompli ma tache … Ne vous en faite … Pas pour moi … Vous pouvez continuer …
Borée : Ho ! Le vilain mensonge. Ce n'est pas pour accomplir ton devoir de Cœur d'Or que tu me demandes de continuer, mais parce que tu désires profondément que je te tringle. Mais je ne le ferais que si tu me le dis franchement.
Elizabeth : Je ne peux pas, ça m'est interdit.
Borée : Petite idiote ! Cette règle n'est valable que lorsque tu as à faire à des chevaliers bouffis d'orgueils qui pètent plus haut que leur cul. Même si ton statu est proche de celui d'un esclave tu restes un être humain alors comportes toi comme tel.

Elizabeth resta un moment hébétée et admiratif devant le discours de Borée. Elle n'aurait jamais espérée que sa première fois se fasse avec un homme aussi honorable. Et cela accentuait son désir d'être prise par lui.
Elizabeth  : Je vous en supplie chevalier, ayez la bonté de m'honorer de votre verge.

Borée poussa un long soupir de lassitude.
Borée : Tu es désespérante, je viens de te dire que tu peux t'adresser à moi sans fard, alors cesse donc de me parler avec ce langage qui n'est pas le tient et reprend donc l'accent cockney de ta naissance. Je l'apprécie particulièrement et je ne l'ai plus entendu depuis de nombreuses années.
Elizabeth : Chevalier, vous me demandez une chose impossible, car j'ai juré que les leçons que j'ai reçues au pris des sacrifices de ma familles ne seraient pas inutiles. Mes manières policées ne sont pas une comédie que je joue, c'est l'idéal de femme vers lequel je tends à devenir car je sais que je suis encore imparfaite. Mais puisque mon devoir est de vous satisfaire alors … Prend moi sur le champs batard ! Prend moi comme une chienne et ramone moi la chatte avec ta grosse trique ! Fait moi hurler comme la grosse truie que je suis ! …

A chaque insanité qui sortait de sa bouche, une larme coulait sur la joue d'Elizabeth car elle trahissait son serment et avait l'impression de perdre un peu de son âme. Mais soudain Borée la prit tendrement dans ses bras et lui aussi pleurait.
Borée : C'est bon, arrête toi, je m'excuse de t'avoir forcée à arriver à cette extrémité. Je n'avais pas compris l'importance qu'avait à tes yeux l'éducation que tu avais reçu. Je t'avais promis de ne pas te faire souffrir et pourtant je l'ai fait. Moi Borée, gardien de la onzième maison du zodiaque, chevalier d'or du Verseau au service de la déesse Athéna, je te demande humblement de me pardonner.
Elizabeth : Che … Chevalier, vous n'avez pas à vous rabaissez ainsi …
Borée : Si bien au contraire ! Si je ne peux pas tenir une petite promesse faite à une simple servante, comment serrais-je capable de respecter le serment de  fidélité que j'ai fait à Athéna ? Tu peux partir maintenant, je ne te ferais plus de mal. Finalement je ne pensais qu'à mon propre plaisir dès le début.

Borée se leva de son lit mais Elizabeth le retint part le bras.
Elizabeth : En effet chevalier, vous êtes bien égoïste. Je vous ai parlé du feu de luxure qui couvait en moi et vous avez tout fait pour en attiser les braises. Et maintenant que ces flammes brûlent intensément vous les laisseriez me consumer ? Si vous ne les éteignez pas, je risque de chercher à le faire par moi même en commettant la faute d'aguicher un de vos frère d'arme ou pire encore le sacrilège de me donner à n'importe-qui. Vous savez je l'espère les peines que j'encoure pour ça n'est-ce pas ? Seriez vous homme à m'abandonner à ce funeste destin ?
Borée : Je ne crois pas que tu sois femme à se laisser guider par tes pulsion à ce point, cependant tu as parfaitement raison de me reprocher de t'avoir excité pour mieux t'abandonner par la suite. C'est pourquoi je pense que la meilleurs façon de me faire pardonner pour tout le mal que je t'ai fait c'est d'inverser nos rôle. Ce soir c'est mon corps qui est au service de ta luxure, dispose s'en comme il t'en plaira.

Le chevalier du Verseau termina à peine sa phrase qu'Elizabeth le poussa sur la couche le regard fiévreux. C'est comme si elle avait changer tout à coup de personnalité et le gardien du onzième temple du Zodiaque  comprit qu'elle n'exagérait pas quand elle affirmait qu'elle était excité au point de pouvoir coucher avec le premier venu. Ce n'était évidemment pas les attouchements qu'il lui avait prodigués qui produisaient cet effet là, mais l'accumulation d'années de  frustration, ses chatteries n'ayant que mit le feu au poudre. Dans sa frénésie, la jeune femme déchira la toge du chevalier et posa de petits baisers sur chaque partie du corps qui  se dévoilait à elle et ne s'arrêta qu'une fois arrivée au pubis. Oubliant qu'elle portait à son cou la fiole de lubrifiant, Elizabeth humecta le pénis en érection de sa salive et une fois qu'elle le jugea assez humide s'assit dessus, et de façon si brutale qu'elle accueillit en elle et en un seul geste le sexe dans sa totalité. Était-ce dû à la douleur inhérente à la rupture violente de son hymen, mais le Cœur d'Or resta un certain moment immobile avant de commencer à bouger son bassin. D'abord par de petits mouvements de gauche à droite, puis d'avant en arrière pour enfin exécuter les académiques vas-et-viens de haut en bas. Elizabeth poussait sur sur ses jambes et ses bras, en prenant appui sur le musculeux torse de Borée, et faisait des gestes de plus en plus amples  et pour ne pas perdre l'équilibre elle pris les mains du chevalier pour les placer sur ses seins affin qu'il la soutienne en même temps qu'il la peloterait. De longues minutes se passèrent ainsi rythmé par les râles de plaisir des deux amants, mais sous leurs ébats leurs corps se couvrirent peu à peu de sueur si bien qu'ils devinrent si glissant que leurs mains perdirent prise et Elizabeth s'écroula contre Borée. La jeune femme se mit à rire comme si elle était ivre et recommença à bouger frénétiquement les reins frottant son torse contre celui du chevalier et l'embrassant fougueusement lorsque leurs visages se firent face. Le porteur de l'armure du Verseau était pour le moins circonspect, ce n'était pas la première fois qu'il permettait à un Cœur d'Or de mener la danse, mais c'était la première à se montrer aussi agressive et dominatrice, et jamais auparavant il n'avait pris autant de plaisir. Comme si le tout puissant demi-dieu qu'il était avait toujours secrètement voulu être traité ainsi. Cette jeune novice était elle parvenue à lire au plus profond de son âme des désirs que lui-même ignorait ou était-ce uniquement le fruit du hasard ? En tout les cas le plaisir était partagé et c'était le plus important. Soudain, Elizabeth augmenta la vitesse des oscillations de ses hanches pour finir par se cambrer en arrière en poussant un puissant cri orgasmique avant de s'écrouler contre son amant. Elle s'assoupit quelques minutes avant de reprendre connaissance.
Borée : Et bien ! On peut dire que pour un coup d'essai ce fut un coup de maître, comme tu le supposais tu as vraiment ça dans le sang. Mais j'avoue que j'ai crains que tu te blesses lorsque tu t'es affalées aussi brutalement sur mon sexe.
Elizabeth : Oh ! J'ai eu mal, vous pouvez me croire, mais j'ai déjà vécu quelque chose autrement plus douloureux. Ma … Ma mère et mes sœurs n'ont pas compris le choix que j'ai fait, elles ont pris ça pour une insulte à tous les sacrifices qu'elles ont fait pour moi. Elles m'ont rejeté et je n'ai même pas pu leurs dire au revoir.

Elizabeth fondit en larme contre Borée qui la serra tendrement contre lui pour la consoler et il ne comprenait que mieux l'entêtement qu'avait eu la jeune femme à se comporter en servante modèle.

________________________________________________________________________

Borée était agenouillé devant le Grand Pope, lorsque le Cœur d'Or en affectation dans son temple aujourd'hui était venue le réveiller, elle lui avait signifié l'ordre du dirigeant du Sanctuaire de le voire sur le champ.
Shion : Borée, est-il vrai que tu a défloré la jeune Elizabeth ?
Borée : Oui Grand Pope.
Shion : C'est bien ce que je craignais. Bhârat, pour une raison que j'ignore et que j'espère qu'il m'expliquera, ne t'a pas dit qu'elle était pour le moment intouchable.
Borée : Comment ça intouchable ?
Shion : Il y a une irrégularité dans la transaction qui nous la cédait, la condition qu'elle avait posé pour nous rejoindre n'a pas été honorée. Sa famille n'était pas présente lors de son embarquement pour la Grèce et nous n'avons donc pas pu la mettre sous notre protection comme il nous l'était demandé. Nous avons envoyé plusieurs missives à notre contacte à Londres pour qu'il nous explique pourquoi le proxénète ne l'avait toujours pas mise à notre disposition mais elles sont toutes restés sans réponse.
Borée : Grand Pope, Elizabeth m'a raconté que c'est sa famille qui a refusé de venir.
Shion : Je connais cette histoire, mais le recruteur a juré sous serment qu'Elizabeth n'a pris connaissance de ce refus que par une lettre remise par le souteneur et d'après ce que l'on m'a rapporté c'est loin d'être un homme de confiance. Il y a de fortes chances qu'il cherche a garder la famille d'Elizabeth malgré que nous l'ayons très grassement payé et ce avec la complicité de notre contacte. Borée ! Comme tu as défloré Elizabeth nous devons donc considérer la transaction irréversible et notre contacte comme un fraudeur qui doit être châtié. Chevalier du Verseau ! Je t'ordonne de te rendre à Londres et d'accomplir cette tache même si elle est indigne de ton rang.
Borée : Grand Pope, cette mission n'a rien d'ingrate pour moi. Elizabeth m'a raconté son histoire et sa peine de se sentir rejeté par les siens et ce sera un honneur pour moi de punir au nom d'Athéna ceux qui ont osé lui infliger cette souffrance juste pour gagner plus d'argent.
Shion : Prend garde Borée, la mission sera plus difficile que tu ne le crois. Le contacte qui nous a trahit est quelqu'un de très important pour toi.

________________________________________________________________________

Dans les bureaux de l'Appletown Institut la directrice Lady Minerva Appletown buvait tranquillement du thé. Soudain, alors qu'elle soufflait sur la tasse pour refroidir son breuvage, de la buée sortit de sa bouche.
Minerva : Je vois que le Sanctuaire a eu la gentillesse de m'envoyer le petit garçon que j'avais fait homme pour m'exécuter, c'est une attention des plus délicate. Montre toi s'il te plaît Borée, que je contemple le magnifique homme que tu es devenu aujourd'hui.

Le chevalier du Verseau sortit de l'ombre.
Borée : Lady Minerva Appletown hein ? Tu en a fait du chemin depuis le temps que tu t'appelais Minerva Arkness.
Minerva : Si tu as gardé le goût pour les histoires tragiques je peux tout te raconter avant que tu ne m'exécutes.
Borée : On dirait que tu t'es parfaitement préparée à ton exécution, à moins que tu ne penses que ma tendresse pour toi m'inciterait à t'épargner. Mais soit, je t'offre un sursit le temps de ton récit.
Minerva : Après  avoir quitté le Sanctuaire, car trop vieille pour continuer ma tache de Cœur d'Or, je comptais réaliser mon rêve de créer une école qui permette aux défavorisés de se hisser en haut de l'échelle social. L'argent que j'avais économisé au Sanctuaire était suffisant pour ouvrir un petit établissement, mais je souhaitais aussi trouver des soutiens politique pour protéger mon projet de ceux qui veulent que les pauvres restent à leur place pour mieux les exploiter. Je me suis donc débrouillée pour me glisser dans plusieurs soirées mondaines et c'est dans l'une d'elle que je suis tombée sur mon futur défunt mari : Sir Ludovic Appletown. Il a eu le coup de foudre pour moi dès qu'il m'a vue et ,si ça me faisait plaisir de savoir que je n'étais pas fanée pour tout le monde,  je voulais que ce soit mes idées qui le séduisent. J'ai d'ailleurs refusé sa court en lui révélant que j'étais une ancienne prostitué, que j'étais tellement lubrique que je le ferais cocu à la première occasion et bien sûr que … Qu'à cause d'une vieille blessure je ne pouvais pas lui donner d'héritier. Mais ça ne l'a pas découragé au contraire, ma franchise le séduisit encore plus. Je dois bien avouer que ce trait de son caractère m'a bien plu et je lui ai donc laissé sa chance. Bien m'en prit car il s'avéra autant intéressé par moi que par mon école. C'est de lui que viens l'idée de commencer par faire une école réservée aux jeunes filles de bonnes familles puis d'y accueillir discrètement des enfants défavorisés. Pour ma grande joie et mon plus grand malheur, Elizabeth fut la première a bénéficier de ce traitement.
Borée : Pourquoi ton malheur ?
Minerva : A cause de ce misérable étron de Jack Reppir, le mac de sa famille. Il voulait à tout prix récupérer Elizabeth et vint à l'institut pour la « dénoncer » et ce salaud m'a tout de suite reconnu et a donc menacé de révéler aux parents de mes élèves qui j'avais été si je ne la lui remettait pas.
Borée : Toi et cet individu vous connaissiez ?
Minerva : J'ai surtout connu son père William qui fut mon mac, et un bon mac qui prenait soin de ses filles, allant même jusqu'à tabasser les clients qui nous maltraitaient. Jack lui se fait payer pour ne pas frapper ses propres filles et il est d'une vénalité sans borne. Je ne pouvais pas lui laisser Elizabeth, mais je ne pouvais pas non plus laisser ce chien détruire ce que mon époux et moi avions construit. J'ai donc décidé, la mort dans l'âme, de le faire patienter en lui faisant miroiter une immense somme d'argent s'il la vendait au Sanctuaire. Je savais qu'il ne respecterai pas tous les termes du contrat et que donc le domaine sacré enverrait quelqu'un pour le punir lui et ses complices.
Borée : Mais pourquoi diantre n'as-tu pas expliquer cela en réponse des missives du Sanctuaire ?
Minerva : J'ai sacrifié une jeune femme pleine d'avenir pour ne pas voir mon rêve réduit à néant. Je l'ai utilisée à mes propres fins, en cela je ne suis pas si différente de  Jack. Tu peux à présent accomplir ton devoir, depuis que Jack est venu me voir j'ai préparé ma succession à la tête de l'institut.
Borée : Mais tu n'as rien à te reprocher voyons ! Elizabeth était destinée à devenir Cœur d'Or, elle m'a raconté les pulsions lubriques auxquelles elle était en proie.
Minerva : J'avais déjà deviné qu'elle aurait ce genre de problème dès le premier regard, et sans Jack je lui aurai appris à les gérer. Tu vois, j'ai aussi ma part de responsabilité dans tout ça.
Borée : On dirait que tu cherches vraiment à mourir.
Minerva : J'ai perdu une grande partie de mon envie de vivre avec la mort de Ludovic, et je l'ai totalement perdue depuis que j'ai trahi Elisabeth. Je te demanderais juste de faire croire à une mort naturelle.
Borée : Très bien Minerva, je vas accéder à ton souhait et t'envoyer rejoindre ton mari.

Une aura glacée se mit à émaner de la main du chevalier du Verseau qu'il posa contre le cœur de Lady Appletown dont les battements se mirent à lentement ralentir jusqu'à cesser définitivement. La vielle femme s'éteignit avec un sourire un peu triste sur le visage. Borée s'en alla alors la rage au ventre retrouver ce Jack bien décider à l'éliminer de la manière la plus cruelle qu'il connaissait.

________________________________________________________________________

La famille Sunbeach venait d'arriver à Rodorio. Jusqu'à présent Victoria et ses filles ne parvenaient pas à croire ce que venait de leur dire ce Borée sur Elizabeth qui se serait vendue à ce « Sanctuaire » en échange de leur sortie du milieux, mais leurs doutes s'effaçaient petit à petit.
Borée : Je vais à présent vous conduire à l'association qui se chargera de vous aider dans vos reconversions.
Catherine : Et Elizabeth ? Quand pourrons nous la voir ?
Emma : Nous nous sommes faites tant de souci lorsque ce salaud de Jack nous a dit qu'elle avait été enlevée.
Victoria : Je suis désolée, mais je pense qu'il vaut mieux pour elle qu'elle ne nous revoit pas.
Borée : Mademoiselle Victoria, pourquoi cette décision ? Je vous ai pourtant bien dit combien elle a eu le cœur brisé de croire que vous l'ayez rejetée.
Victoria : Je ne le sais que trop, et je suis même fière de son choix. Mais vous m'avez bien dit qu'elle a onze collègues qui veillent sur elle et l'instruisent n'est ce pas ? Si jamais Elizabeth sait que nous sommes là alors c'est au près de nous qu'elle cherchera des conseils et risque donc de ne pas s'intégrer au sein de sa nouvelle famille. Je compte sur votre discrétion monsieur Borée.
Borée : Je comprends et j'approuve votre décision. J'en ferrai par à mes supérieurs qui se rallieront certainement aussi à votre avis.

Dernière modification par Asclepios (28 Dec, 2011 20:02:24)


sexe sans sentiments n'est que ruine de l'âme ♥♥♥

Je n'aime pas les plokes

#46 10 Jan, 2012 12:06:09

debyoyo

très belles nouvelles. Je ne t'avais pas lu depuis longtemps et je découvre ces dernières histoires intéressantes et permettent de mieux comprendre les autres sœurs de cœur d'or avec leur travers et comprendre pourquoi elles sont comme cela. Merci beaucoup


Si la connerie était une science il y aurait beaucoup de scientifiques. (Debyoyo)

L'univers et la bêtise humaine sont infinis, bien que pour l'univers j'ai un doute. (A. Einstein)

#47 12 Jan, 2012 15:57:01

Asclepios
debyoyo a écrit :

très belles nouvelles. Je ne t'avais pas lu depuis longtemps et je découvre ces dernières histoires intéressantes et permettent de mieux comprendre les autres sœurs de cœur d'or avec leur travers et comprendre pourquoi elles sont comme cela. Merci beaucoup

Merci beaucoup, d'ici la fin du mois, avec de la chance, il y aura un autre gaiden sur une des Coeur d'Or


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